Principaux renseignements
- Le président russe Vladimir Poutine effectue une visite officielle de trois jours au Tadjikistan.
- La Russie cherche à renforcer son influence en Asie centrale face à la concurrence de la Chine et de l’Occident.
- La visite de Poutine comprend des réunions avec les dirigeants des cinq républiques d’Asie centrale afin de discuter de la sécurité et de la collaboration économique.
L’arrivée du président Vladimir Poutine au Tadjikistan marque un effort significatif de la Russie pour renforcer son influence en Asie centrale. Cette région, traditionnellement dans la sphère d’influence de Moscou, a vu la concurrence de la Chine et de l’Occident s’intensifier ces dernières années.
Poutine a été accueilli par le président du Tadjikistan, Emomali Rahmon, lors de son atterrissage à Douchanbé. La visite de trois jours du dirigeant russe comprend des réunions avec les chefs des cinq républiques d’Asie centrale. Les discussions devraient porter sur les problèmes de sécurité dans la région et sur les possibilités de collaboration économique.
Présence militaire
Poutine est accompagné du ministre russe de la Défense, Andrei Belousov, qui a déjà visité une importante base militaire russe située au Tadjikistan. Cette base représente l’une des plus grandes installations de Moscou à l’étranger. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que Poutine s’entretiendrait également avec le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, au cours de son voyage, dans le but d’apaiser les relations tendues entre les deux nations.
Diplomatie
La Russie a traditionnellement maintenu sa présence en Asie centrale par le biais d’accords énergétiques, y compris la fourniture de gaz naturel et des projets de construction de centrales nucléaires. Cependant, la Chine a rapidement étendu son empreinte économique dans la région, tandis que l’Union européenne a activement courtisé les dirigeants d’Asie centrale en leur promettant des investissements et le développement d’infrastructures.
L’intérêt croissant pour l’Asie centrale se manifeste dans les nombreux sommets organisés cette année seulement. La région a accueilli des réunions avec l’Union européenne en avril et avec la Chine en juin, après un engagement similaire avec la Turquie en 2024.
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