Pourquoi les femmes aiment la compagnie des homosexuels

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« Plus l’homme est macho, plus sa compagnie est ennuyeuse. C’est la raison pour laquelle les femmes aiment la compagnie des homosexuels, car lorsque les machos parlent de leur travail, il faut qu’ils en fassent toute une histoire. Tout le monde va écouter. Ou alors, ils ne parlent pas du tout. Les hommes sont de deux sortes : pompeux et soporifiques ».

Une enquête récente a montré qu’il existe une différence essentielle entre le fonctionnement du cerveau de l’homme et de la femme. Simon Baron-Cohen, professeur à l’Université de Cambridge, note que le cerveau féminin recherche surtout des signaux d’empathie, alors que le cerveau masculin met plus l’accent sur la compréhension et l’élaboration de systèmes. D’autre part, tous les hommes n’ont pas un cerveau masculin typique et les femmes n’ont pas non plus toutes un cerveau typiquement féminin.

Des forces typiquement masculines comme la concentration, l’application et la confiance en soi amènent les hommes assez haut dans l’échelle sociale et font que dans un contexte précis, ils prennent souvent et volontiers la parole. Surtout dans un environnement où la conversation a un but clair : dans un tribunal par exemple ou dans un débat à la télévision.

Dans un environnement plus social, où parler est simplement un but en soi, ces forces deviennent souvent des faiblesses- des opinions étroites, peu de centres d’intérêt, de l’autosatisfaction. Une opinion populaire affirme que les hommes prononcent en moyenne 2.000 mots par jour alors que les femmes en prononcent 7.000. Mais une nouvelle recherche a étudié ce que les hommes et les femmes veulent dire quand ils prononcent ces mots.

Selon Deborah Tannen, professeur de linguistique à l’Université Georgetown à Washington, les hommes tiennent surtout une conversation pour affirmer leur statut au sein d’un groupe et pour faire comprendre aux gens qu’ils ne se laisseront pas faire. Parler est une manière de garantir son indépendance. Les femmes par contre parlent pour faire l’expérience d’un lien et d’une intimité.

Louann Brizendine, une neuropsychiatre américaine, confirme aussi que les cerveaux masculin et féminin fonctionnent différemment. « Entrer en relation par la parole active le centre de la jouissance dans le cerveau d’une fille », écrit-elle dans son livre « The Female Brain ». « Et il ne s’agit pas d’un peu de plaisir. C’est énorme. Cela libère de grandes quantités de dopamine et d’oxycitine. Et cette dernière chose est la plus grande satisfaction neurologique pour une femme, après l’orgasme! ».

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