Pour la 3e journée consécutive, Israël a recensé plus de 100 cas, alors que le pays n’en comptait qu’une poignée depuis des semaines. La cause ? Le variant Delta anciennement qualifié de variant indien.
Le ministre israélien l’a annoncé hier: « En raison d’inquiétudes concernant la propagation possible du variant Delta, le gouvernement a reporté l’entrée des touristes d’un mois, au 1er août« .
Plus encore, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé que si plus de 100 cas étaient constatés sur une période d’une semaine, il envisagerait à nouveau le port du masque obligatoire à l’intérieur. C’est désormais déjà le cas dans les aéroports du pays.
Certains touristes pourront toutefois débarquer dans l’État hébreu. Mais par petit groupe, vaccinés et en effectuant deux tests PCR, un au départ et un à l’arrivée.
En outre, les Israéliens vaccinés ou guéris en contact avec un variant dangereux, doivent eux aussi observer une quarantaine. Un non-respect d’une quarantaine peut coûter 1.500 euros.
Delta
Si le variant Delta est considéré comme plus virulent, et plus résistant, il faut tout de même relativiser les choses. Au plus fort de la crise, Israël comptait 10.000 cas quotidiens. Depuis, l’épidémie a reculé grâce aux 59% de la population complètement vaccinée. Rappelons que la Belgique mène désormais la danse au niveau européen avec 30% de la population totalement vaccinée.
Le variant Delta évolue en Belgique et chez nos voisins. En France, il représente environ 10% des cas positifs et est même majoritaire dans certains départements (dans les Landes). La proportion est sans doute la même en Allemagne, a évalué le ministre français de la Santé Olivier Véran. Au Royaume-Uni, il est désormais dominant et a remplacé le variant alpha.
En Belgique, le variant Delta représente 15,7% de toutes les contaminations contre encore 6% la semaine dernière.
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