Plus de 600 start-ups belges dans le dur: ‘Sans aides d’État, notre écosystème est en danger’

Plus de 600 start-ups en appellent à l’État: il leur faut des garanties financières pour pallier à leurs coûts.

L’appel émane de quelque 672 start-ups belges, dont quelques noms bien connus: Qover, Cake, Cowboy et Settlemint. ‘Nous ne demandons pas de cadeau’, a expliqué Nikolaas Bellens, cosignataire et PDG de la plate-forme de recrutement de Kazi. ‘Nous demandons aux gouvernements fédéral et régionaux de garantir 75% de nos besoins financiers’. Les 25 autres pour cent étant à la charge des start-ups elles-mêmes.

En fait, ‘plus de la moitié des start-ups numériques n’ont pas assez d’argent pour tenir 6 mois’, préviennent les signataires du communiqué.

Emplois et survie

C’est une partie de l’économie belge qui est en jeu, disent-ils. Car beaucoup de ces start-ups développent des technologiques prometteuses. Des technologies pourvoyeuses des emplois de demain.

‘Il s’agit des emplois actuels, mais aussi les emplois futurs’, précise le communiqué. ‘Les problèmes de liquidité à court terme peuvent nuire à la compétitivité des start-ups technologiques. Ce qui peut conduire jusqu’à la dissolution complète de notre écosystème.’

Le ministre fédéral des PME Denis Ducarme (MR) n’a pas encore réagi à cet appel. Pas plus que Willy Borsus (MR), ministre wallon de l’Économie. Les aides sont pour le moment surtout ciblées pour les commerces et les indépendants.

La semaine dernière, ce sont les professions libérales qui ont lancé un appel.

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