Peter Thiel est le co-fondateur de PayPal, et il a gagné des milliards, qu’il a ensuite réinvestis avec succès dans certains des startups les plus connues de la Silicon Valley (Airbnb, Facebook, LinkedIn et SpaceX, entre autres). Toutes se sont avérées très fructueuses.
Peter Thiel est le co-fondateur de PayPal, et il a gagné des milliards, qu’il a ensuite réinvestis avec succès dans certains des startups les plus connues de la Silicon Valley (Airbnb, Facebook, LinkedIn et SpaceX, entre autres). Toutes se sont avérées très fructueuses.
Récemment, Peter Thiel a suscité la controverse, lorsqu’il est devenu l’un des rares entrepreneurs de la Silicon Valley à afficher leur soutien pour Donald Trump lors de la dernière campagne pour les élections présidentielle aux États-Unis, alors qu’il s’était d’abord montré très sceptique à propos du magnat de l’immobilier. Depuis, Thiel a rejoint l’équipe de transition de Trump.A l’occasion du Sommet KV CEO, qui avait pour thème « Développer le monde développé», Thiel a essayé de répondre à la question suivante : comment reconnait-on une startup qui a le potentiel de révolutionner son secteur ?
Reconnaître les startups révolutionnaires
Il faut chercher des startups dont l’activité est très difficile à décrire, a expliqué Thiel :
« Je pense que d’une certaine manière, souvent, on avait du mal a décrire les très bonnes sociétés… Nous ne disposions pas des mots qu’il fallait. Ou peut-être qu’elles étaient parfois décrites en termes de catégories qui pouvaient être trompeuses, en réalité ».
Autrement dit, les concepts développés par les startups sont tellement novateurs qu’il est difficile de les comprendre pour les non initiés.Peter Thiel a pris pour exemple le moteur de recherche de Google, qui était initialement décrit comme tel, c’est-à-dire, comme les autres, alors qu’il s’agissait du « premier moteur de recherche animé par des machines ». Facebook n’était pas non plus un réseau social comme un autre, mais en réalité une entreprise qui permet de « découvrir la véritable identité » en ligne.En outre, l’inverse est aussi vrai : les startups qui se décrivent en des termes ronflants, avec des mots à la mode comme Big data, cloud computing ou software-as-a-service, devraient faire fuir les investisseurs :
« J’ai souvent dit que lorsqu’on entend ces mots, on doit penser à une arnaque et s’enfuir le plus vite possible. Ils sont révélateurs d’un bluff, et indiquent qu’il n’y a rien d’exceptionnel dans cette entreprise ».