Financement du projet de « taxi volant » à Paris réduit


Principaux renseignements

  • Une subvention d’un million d’euros accordée au Groupe ADP a été annulée.
  • Le projet de mise en place de « taxis volants » électriques à Paris est confronté à d’importants défis et revers.
  • Des problèmes techniques avec l’avion Volocopter ont également eu un impact sur le développement du projet.

Le projet de mise en place d’un système de « taxis volants » électriques à Paris a connu un nouvel échec. Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, a proposé de supprimer une subvention d’un million d’euros accordée l’an dernier au Groupe ADP, l’exploitant des aéroports parisiens. Cette subvention était destinée à soutenir la construction d’une plate-forme de décollage et d’atterrissage pour taxis aériens près d’Austerlitz, dans l’est parisien.

Défis et revers

Si la plateforme a déjà été construite par ADP au printemps, cette décision jette une ombre sur le projet qui a dû faire face à de nombreux défis depuis son lancement. Initialement, ADP et son partenaire industriel, l’avionneur allemand Volocopter, avaient pour objectif d’effectuer 1 000 vols publics en six mois entre Paris et l’héliport d’Issy-les-Moulineaux. Cependant, des obstacles réglementaires ont empêché la mise en œuvre de ce plan ambitieux lors des derniers Jeux olympiques.

Questions techniques et développement futur

Le projet a également été affecté par des problèmes techniques. La certification de l’aéronef Volocopter connu sous le nom de Volocity a été retardée en raison de problèmes de vibration du moteur, ce qui a repoussé les vols initialement prévus pour le mois de décembre. ADP reste optimiste quant au développement futur et aux applications potentielles de ces taxis aériens dans des domaines tels que les évacuations médicales ou le transport d’organes, mais les événements récents soulèvent des questions quant à la viabilité du projet.

Réactions et perspectives

La décision de retirer le financement a suscité des réactions mitigées. Alors que certains, dont Céline Malaisé, chef de file de l’opposition, y voient un revers important pour Valérie Pécresse et les promoteurs du projet, l’exécutif régional maintient son engagement en faveur de l’innovation dans le domaine des transports et de la technologie du décollage et de l’atterrissage verticaux (VTOL). Malgré ces revers, le potentiel des taxis aériens reste un sujet de débat et de développement dans le monde entier, les États-Unis ayant récemment mis en place des cadres réglementaires pour leur exploitation commerciale.

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