Principaux renseignements
- Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un prêt de 7 milliards de dollars pour le Pakistan.
- Le décaissement initial d’un milliard de dollars sera immédiat, le reste des fonds étant débloqué sur trois ans.
- Le Pakistan s’est engagé à mettre en œuvre plusieurs mesures, notamment à augmenter les recettes fiscales des particuliers et des entreprises.
Le Pakistan a reçu l’approbation du Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 7 milliards de dollars, destiné à répondre à ses graves difficultés financières. Le décaissement initial d’un milliard de dollars sera immédiat, le reste des fonds étant débloqué au cours des trois années suivantes. Le Premier ministre Shehbaz Sharif a exprimé sa gratitude à la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et à son équipe pour cette décision.
Contexte historique
Ce prêt marque le 21e engagement du Pakistan auprès du FMI depuis 1958, consolidant sa position de cinquième débiteur de l’organisation. Le FMI a souligné que le succès du programme dépendait de « politiques et de réformes saines » visant à stabiliser l’économie et à renforcer sa résilience. Les autorités pakistanaises ont déclaré qu’il s’agissait du dernier prêt demandé au FMI.
Mise en œuvre des conditions du prêt
Pour obtenir le prêt, le Pakistan s’est engagé à mettre en œuvre plusieurs mesures impopulaires, notamment à augmenter les recettes fiscales des particuliers et des entreprises. Ce pays a toujours été fortement tributaire des prêts du FMI pour répondre à ses besoins financiers, mais les difficultés persistantes résultent d’années de mauvaise gestion économique. L’année dernière, le Pakistan a failli manquer à ses obligations en matière de dette, disposant à peine de réserves de devises étrangères suffisantes pour couvrir ne serait-ce qu’un mois d’importations.
Assistance antérieure et défis actuels
En juillet 2023, le FMI a accordé un plan de sauvetage de 3 milliards de dollars au Pakistan. En outre, le pays a reçu une aide financière de la part de ses principaux alliés, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU). À l’époque, le Premier ministre Sharif a salué le renflouement comme une étape cruciale vers la stabilisation de l’économie, affirmant qu’il renforcerait la position économique du Pakistan et lui permettrait de relever les défis immédiats et à moyen terme.
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