Une nouvelle ère : le robot sexuel devient un produit de masse

La poupée sexuelle en silicone Samantha, un robot doté d’intelligence artificielle, est actuellement en vente à Londres. Ses concepteurs cherchent maintenant à produire massivement la poupée au Pays de Galles afin de répondre à la demande croissante. Samantha est pourvue d’un vagin totalement fonctionnel qui inclut un point G. Lorsqu’elle correctement stimulée par le toucher humain, la poupée est capable d’imiter un orgasme via un réseau de capteurs, placés sur les hanches, les épaules, le vagin et dans la cavité buccale.Outre le mode « sexy », Samantha peut également adopter une fonction « famille ».

Production de masse

Commercialisé à Londres depuis cet été, la demande pour le robot a atteint des sommets. Dès lors, ses créateurs cherchent maintenant à le produire en masse. « Nous avons tellement de commandes que nous luttons pour répondre à la demande », affirment l’ingénieur Arran Squire et l’inventeur Sergi Santos. « Nous cherchons actuellement à produire en masse la tête et le réseau électronique du crane de Samantha. »Dans un futur proche, Samantha devrait être équipée d’un « code moral » qui modifiera sa libido. Selon Santos, la poupée sera dorénavant plus excitée par les personnes qui la traitent avec respect.Dans deux ou trois mois, le robot serait également en mesure d’entretenir une conversation et de juger le caractère de son interlocuteur.Par ailleurs, les poupées sexuelles pourraient également être capables d’avoir des enfants avec leurs propriétaires, augurant d’un avenir où les humains et les machines se marieront et utiliseront la technologie afin de créer une progéniture, affirme Sergi Santos.Il suffira de fusionner les caractéristiques et croyances du partenaire humain au robot, explique-t-il. Pour ce faire, un logiciel informatique sera utilisé pour créer un nouveau cerveau d’intelligence artificielle pour l’enfant basé sur les informations fusionnées et des schémas d’impression 3D serviront à la conception du corps.Santos prévoit de programmer un génome afin que le cerveau de son robot soit doté de valeurs morales, de concepts de beauté, de justice et de valeurs humaines. « Ensuite, créer un enfant avec ce robot sera extrêmement simple. Je ferai un algorithme de ce que je pense de ces concepts et je le mélangerai avec ce que le robot pense et ensuite, j’imprimerai le tout en 3D. »

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