Le nombre d’expatriés britanniques qui souhaitent acquérir la nationalité belge explose

Suite au Brexit, on recense en Belgique une hausse significative des demandes de naturalisation de la part d’expatriés britanniques au sein de communes bruxelloises.

La Belgique compte actuellement environ 24.000 expatriés britanniques, un tiers d’entre eux travaillant pour des institutions de l’UE et de l’OTAN, situées à Bruxelles. Au total, on dénombre 1,3 million de citoyens britanniques résidant dans d’autres pays de l’UE.

Depuis la semaine dernière, les bureaux d’informations bruxellois sont assaillis par les Britanniques de Belgique qui souhaitent se renseigner sur les conditions pour devenir citoyen belge, rapporte Reuters. Rien qu’à Ixelles, ces derniers jours, 40 personnes se sont présentées en vue d’obtenir les documents nécessaires pour se faire naturaliser. Dans les autres communes de la capitale, la tendance est identique. A Uccle et Woluwe-Saint-Lambert, il y a eu environ 50 demandes de naturalisation. A Watermael-Boitsfort, les demandes sont également en hausse, explique le journal Le Soir qui précise qu’en temps normal, on ne constate aucune demande de ce type.

Conditions

En Belgique, les personnes qui vivent et travaillent dans le pays depuis plus de cinq ans peuvent acquérir la citoyenneté. Les candidats doivent également parler l’une des trois langues officielles : le français, le néerlandais ou l’allemand. En ce qui concerne les étrangers qui n’ont pas encore travaillé en Belgique, ils doivent avoir 10 ans de résidence et doivent justifier leur intégration  au sein de la société belge.

Dennis Landsbert-Noon, un candidat britannique résidant à Bruxelles, a déjà entamé la procédure d’admission pour acquérir la nationalité belge.

« Je crois que les conséquences du Brexit seront catastrophiques à cout et à long terme et je ne veux pas condamner mes enfants à appartenir uniquement a une nation qui se dirige vers un désastre. J’ai entendu beaucoup de personnes dire qu’elles étaient en train de faire de même », a-t-il confié à Reuters.

 

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