L’année dernière, 8.208 travailleurs de Belgique ont été victimes de burn-out, soit près du double de personnes par rapport à 2010 (4.574 personnes victimes d’épuisement professionnel), rapporte La Dernière Heure qui cite une étude de l’Inami, l’Institut national d’assurances maladie-invalidité.
L’année dernière, 8.208 travailleurs de Belgique ont été victimes de burn-out, soit près du double de personnes par rapport à 2010 (4.574 personnes victimes d’épuisement professionnel), rapporte La Dernière Heure qui cite une étude de l’Inami, l’Institut national d’assurances maladie-invalidité.
Toutefois, selon l’Inami, ces chiffres n’offrent qu’une vue partielle du problème car ils ne concernent que les personnes avec plus d’un an d’arrêt de travail. En Belgique, 9,2% des travailleurs seraient confrontés à l’épuisement professionnel, avait indiqué une étude de Securex.
Ces absences de longue durée dues au burn-out ont un coût : près de 107 millions d’euros l’année dernière. 99 millions d’euros de cette somme sont consacrés aux compensations des personnes ne bénéficiant plus d’un salaire.
L’absence moyenne due au burn-out est de trois ans, mais généralement les employés reprennent leur travail après huit mois, indique la DH.
Symptômes
Les autres problèmes psychiques tels que la dépression et autres troubles de santé mentale sont également en hausse et ont concerné en 2015, 122.825 travailleurs, contre 88.535 cinq ans auparavant, soit une augmentation de près de 39%.
Selon les experts, plusieurs signes clairs révèlent l’existence d’un épuisement professionnel imminent et ceux-ci ne devraient pas être ignorés. Parmi ces manifestations, on trouve la fatigue extrême mais également des problèmes physiques tels que les maux d’estomac et les douleurs musculaires.
Les victimes de burn-out souffrent également d’insomnie, de problèmes de concentration ainsi que d’un manque d’estime de soi, conclut le journal.