La célèbre Seal Team 6, qui a tué Oussama ben Laden en mai 2011, aurait été envoyée en Corée du Sud où elle préparerait l’élimination du dictateur nord-coréen Kim Jong-un, affirme le JoongAng Daily, en se basant sur les déclarations faites par le ministre sud-coréen de la Défense.
La célèbre Seal Team 6, qui a tué Oussama ben Laden en mai 2011, aurait été envoyée en Corée du Sud où elle préparerait l’élimination du dictateur nord-coréen Kim Jong-un, affirme le JoongAng Daily, en se basant sur les déclarations faites par le ministre sud-coréen de la Défense.
Les Seals participeront à Foal Eagle et Key Resolve, des exercices d’entraînement militaire menés conjointement par la Corée du Sud et les Etats-Unis, et qui auront lieu entre le 7 mars et le 30 avril.L’armée américaine ne nie ni ne confirme cette information, mais dit que « les forces aériennes, terrestres, marines et les forces spéciales participent à divers exercices conjoints de formation impliquant jusqu’à 17 000 personnes ».Outre les Seals, d’autres groupes d’élite participent également à l’exercice : on y trouverait les Army Rangers, la Delta Force et les Bérets verts.
La désactivation des armes de destruction massive
Selon le journal britannique The Independent, ces exercices viseraient à éliminer les armes de destruction massive en Corée du Nord.Le site américain Stars & Stripes écrit que l’Air Force WC-135 Constant Phoenix, un avion renifleur d’iode radioactif américain (« nuke sniffer »), serait arrivé à la base aérienne d’Okinawa, au Japon. Cet appareil est notamment utilisé pour détecter les débris radioactifs après une explosion nucléaire.
THAAD
Les exercices militaires ont commencé le lendemain de l’installation par les Américains en Corée du Sud du THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), un système de défense antimissile américain qui peut intercepter les missiles nord-coréens en temps de guerre.Le déploiement du THAAD s’est effectué contre la volonté de la Chine, qui voit les missiles comme une menace pour son propre arsenal nucléaire.
La patience vis à vis de la Corée du Nord est à bout
La Corée du Nord n’a jamais autant figuré dans les gros titres des journaux que ces dernières semaines. L’isolement extrême auquel la communauté internationale l’a soumise n’a pas mis Pyongyang à genoux. Le dictateur imprévisible Kim Jong-un apprécie clairement les démonstrations de force et il semble qu’il souhaiterait rivaliser avec le président américain Donald Trump. Ces dernières semaines, le pays a effectué plusieurs tirs de missiles à titre d’essais vers le Japon. Mardi, Trump a encore signalé qu’il ne comptait pas sur la Chine pour résoudre « le problème de la Corée du Nord », mais il semble maintenant avoir reçu le soutien de Pékin
Had a very good call last night with the President of China concerning the menace of North Korea.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 avril 2017