Les syndicats organisent aujourd’hui une journée d’action nationale. Ils réagissent ainsi aux projets de réforme du gouvernement De Wever. La députée N-VA Eva Demesmaeker se montre compréhensive envers les manifestants, mais critique les syndicats.
Principaux renseignements
- À Bruxelles, environ 100 000 personnes sont descendues dans la rue pour manifester contre les réformes prévues par le gouvernement De Wever.
- Selon la députée N-VA Eva Demesmaeker, ces réformes sont pourtant indispensables pour maintenir les emplois en Belgique et garantir la viabilité des retraites.
- Elle s’en prend toutefois aux syndicats qui, selon elle, diffusent de fausses informations pour semer la peur parmi la population.
La journée d’action nationale crée une atmosphère tendue à Bruxelles. Le cortège avance très lentement et des incidents avec la police se produisent à plusieurs reprises. Les syndicats estiment qu’environ 100 000 à 120 000 personnes sont présentes, mais les chiffres officiels ne sont pas encore connus.
« Je comprends que certains soient inquiets. Mais ce que je trouve plus difficile à accepter, c’est que certains alimentent cette peur avec des fausses informations, dans le seul but de faire descendre les gens dans la rue. Au Parlement, par exemple, nous répétons sans cesse que les primes pour le travail de nuit seront maintenues à partir de 20 heures. Ce n’est que pour le commerce électronique que cette limite sera repoussée à minuit, et uniquement pour les nouveaux contrats. Pourtant, de fausses informations continuent de circuler », réagit la députée Eva Demesmaeker dans l’émission De Ochtend sur Radio 1.
Réformes nécessaires
Selon Demesmaeker, les réformes annoncées sont nécessaires. « Si nous ne suivons pas le mouvement, les emplois partiront à l’étranger. Nous perdrons alors des emplois, ce que les syndicats voulaient justement éviter autrefois », explique-t-elle.
« Nous remboursons chaque année 11 milliards d’euros de dettes. C’est deux fois plus que le budget combiné de la police et de la justice. Si nous voulons que nos enfants aient encore une pension plus tard, nous devons réformer. »
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