Macron annonce un plan à plus de 8 milliards d’euros pour sauver l’industrie automobile française

Le président Emmanuel Macron a annoncé mardi un plan à plus de 8 milliards d’euros pour soutenir l’industrie automobile française durement touchée par la crise du coronavirus, avec l’objectif de faire du pays le premier producteur de « véhicules propres » en Europe.

« L’Etat apportera un peu plus de 8 milliards d’euros d’aide au secteur », a déclaré M. Macron, en visite dans une usine de l’équipementier Valeo à Etaples (Pas-de-Calais). Il a annoncé l’objectif de « faire de la France la première nation productrice de véhicules propres en Europe en portant à plus d’un million par an sous cinq ans la production de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hybrides » dans le pays.

Macron a en outre promis jusqu’à 12.000 euros d’aide pour l’achat d’un véhicule électrique. La prime à l’achat pour les véhicules électriques pourra aller jusqu’à 7.000 euros pour les particuliers, tandis qu’elle sera de 5.000 pour les entreprises. Une enveloppe de 2.000 euros est aussi prévue pour les véhicules hybrides rechargeables. Et ce n’est pas tout.

‘Un particulier qui met au rebut son véhicule polluant diesel ou essence pour un véhicule plus propre, neuf ou d’occasion, dans toutes les catégories sera aidé à hauteur de 3.000 euros par l’Etat et même 5.000 euros s’il s’agit d’un véhicule électrique. Ce dispositif là aussi exceptionnel, sera disponible à partir du 1er juin pour les 200.000 achats à venir’, a-t-il annoncé.

Le Président français a ensuite tweeté sur cette importance des modèles électriques pour l’avenir de l’industrie:

Une stratégie qu’avait déjà clamé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire vendredi dernier, spécifiquement pour l’entreprise Renault: ‘En tant qu’État actionnaire, en faire l’un des constructeurs technologiquement les plus avancés de la planète, en pointe sur le véhicule électrique’, avait-t-il indiqué.

Le ministre attendait également des garanties du secteur pour une ‘relance verte et décarboner l’économie’ avant de signer un prêt bancaire d’environ cinq milliards d’euros, approuvé par l’Union européenne.

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