Principaux renseignements
- Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a confirmé que la Russie constituait une menace importante et durable pour la sécurité euro-atlantique.
- L’alliance a réaffirmé son engagement en faveur de la sécurité collective en dépit de l’attention croissante portée par les États-Unis à la région Asie-Pacifique.
- Les pays européens et le Canada ont augmenté leurs dépenses de défense, rendant l’OTAN plus forte, plus juste et plus létale.
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a confirmé l’accord unanime des membres de l’alliance sur le fait que la Russie représente une menace importante et durable. Sa déclaration fait suite aux inquiétudes suscitées par les relations de l’administration Trump avec la Russie et leur impact potentiel sur l’unité de l’OTAN. La réticence du président Trump à critiquer Vladimir Poutine et son adhésion apparente aux récits soutenus par le Kremlin concernant le conflit entre la Russie et l’Ukraine ont suscité un malaise généralisé en Europe.
Rutte a souligné ce consensus lors d’une visite à la Maison Blanche, où il a rencontré le président Trump, le secrétaire d’État Marco Rubio et le secrétaire à la défense Pete Hegseth. Il a souligné l’engagement continu de l’alliance en faveur de la sécurité collective, malgré l’attention croissante portée par les États-Unis à la région Asie-Pacifique.
Reconnaissance de la Russie en tant que menace
L’OTAN a officiellement reconnu la Russie comme une menace pour la sécurité euro-atlantique en 2014, à la suite de l’annexion de la Crimée. Cette évaluation a été renforcée dans la déclaration du sommet de Washington de 2024, qui identifie la Russie comme » la menace la plus importante et la plus directe » pour la sécurité des Alliés.
Efforts en vue d’un accord de paix
Rutte s’est montré optimiste quant aux efforts actuellement déployés pour parvenir à un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine. Il a noté que des progrès substantiels avaient été accomplis, l’Ukraine s’engageant activement dans les négociations, laissant à la Russie la responsabilité de répondre de manière constructive.