Le gouvernement américain pense que les particules d’uranium découvertes par l’International Atomic Energy Agency (IAEI) durant l’inspection, l’année dernière, de la base militaire secrète iranienne de Parchin, en Iran, suggèrent l’existence d’un programme d’armes nucléaires iranien. Cette découverte contredit les éternelles dénégations de construction de bombe atomique de Téhéran. L’Iran a toujours maintenu qu’il ne testait que des armes conventionnelles à la base militaire de Parchin. Outre les images satellites et certains documents, ces particules d’uranium sont la première preuve physique de l’existence de ce projet. Les essais auraient eu lieu il y a plus d’une décennie. Selon le service d’intelligence des USA, Téhéran aurait suspendu son programme en 2003.L’inspection avait été permise suite aux accords nucléaires signés l’année passée entre les USA et l’Iran. Ils permettent au premier d’accéder à tous les sites iraniens soupçonnés d’être nucléaires.Les deux particules trouvées dans des échantillons de terre du site sont tellement petites qu’elles ne prouvent rien en elles-mêmes, mais d’autres informations, et notamment de l’imagerie satellite, confirment le développement d’armes nucléaires sur la base. Le rapport de l’IAEA assure que la terre et les infrastructures ont été soigneusement retirées du site avant que l’inspection ne soit permise. Une inspection supplémentaire ne sera pas autorisée car il s’agit d’une base militaire.
L’Iran ne doit pas recommencer
L’administration Obama n’a pas besoin d’une confession iranienne, car les USA savent parfaitement quels types d’expérimentations ont eu lieu à Parchin. Ce qui importe à présent, affirment les officiels, c’est que l’Iran ne puisse plus le faire.De images satellites montrent une nouvelle construction sur le site mais le gouvernement des USA ne pense pas qu’elle soit liée à une activité nucléaire.