L’hécatombe continue : la compagnie aérienne australienne Qantas supprime 6.000 emplois

La compagnie aérienne australienne Qantas va se séparer de pas moins de 6.000 employés dans toutes les branches de la société, et conserve encore 15.000 employés en chômage technique, en raison des très lourdes difficultés financières générées par la crise du coronavirus.

Le transporteur annonce dans une déclaration jeudi que 100 avions resteront cloués au sol durant encore 12 mois, dont la majeure partie de sa flotte internationale. Qantas compte entre autre réaliser des économies de l’ordre de 15 milliards de dollars australiens (9,3 milliards d’euros) au cours des trois prochaines années.

« Nous devons nous positionner en fonction de plusieurs années de revenus beaucoup plus bas. Et cela signifie, être une plus petite compagnie à court terme », a annoncé le PDG du groupe Qantas Alan Joyce. Le groupe, qui détient aussi la compagnie à bas coût Jetstar, a déjà diminiué de deux tiers sa main d’oeuvre de 29.000 employés en Mars.

Environ 8.000 personnes devraient reprendre leurs fonctions d’ici le mois d’août. « La plupart des compagnies aériennes vont devoir se restructurer pour survir, ce qui signifie qu’elles seront allégées et seront plus compétititives », assure encore M. Joyce.

Brussels Airlines

En Belgique en effet, la société Brussels Airlines est aussi contrainte à la restructuration dans le contexte de la crise du coronavirus. La direction et les syndicats ont un accord de principe mercredi à ce sujet. Le nombre de licenciements effectifs n’est pas encore connu. La suppression de jusqu’à 1.000 postes, soit un quart des effectifs avait été annoncée comme nécessaire pour garantir la compétitivité de Brussels Airlines.

La maison-mère allemande de la compagnie aérienne, Lufthansa, escompte aussi un paquet de sauvetage de l’ordre de 9 milliards de la part du gouvernement allemand. La direction de Lufthansa et le syndicat du personnel naviguant UFO ont encore dégagé jeudi un accord au sujet d’un train de mesures d’épargne évalué à 500 millions euros.

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