Le gouvernement britannique examine une proposition de loi qui rendrait légale l’utilisation de voiture autonome sur les autoroutes. La législation pourrait déjà entrer en vigueur dès 2021.
Les voitures autonomes arrivent petit à petit sur le marché. Ces véhicules, capables de se piloter par elles-mêmes une fois qu’elles sont en routes ne sont cependant pas bien encadrée juridiquement. Nombreux sont les pays qui réfléchissent à la question. Le gouvernement britannique semble déjà avoir plusieurs propositions de loi sur son bureau.
Dans un premier temps, la technologie devait être acceptée pour naviguer dans les embouteillages. Mais maintenant, le gouvernement réfléchit à étendre l’autorisation aux voies lentes des autoroutes. Les conducteurs ne pourraient par rouler à plus de 70 miles par heure, ce qui représente environ 112 km/h.
En Belgique, nous sommes bien loin de cela, puisque les voitures autonomes ne sont pour l’instant acceptées sur les routes belges que pour des tests.
Responsabilité
La question cruciale sur laquelle tous les pays bloquent est la responsabilité en cas d’accident. Le conducteur peut-il être considéré comme fautif si c’est la voiture qui conduisait ?
Les autorités britanniques semblent s’accorder sur le fait que le conducteur doit être capable de reprendre rapidement le contrôle du véhicule. Mais la responsabilité du constructeur pourrait être ajoutée à la législation, uniquement quand le système automatisé de maintien de trajectoire est activé.
Parmi les premiers à en profiter
Les législations autour des voitures autonomes sont encore très floues. Peu de pays les autorisent officiellement. Même s’il existe de nombreux outils dans la voiture pour aider le conducteur, il reste jusqu’à présent le seul maître à bord.
En légiférant rapidement, les Britanniques feraient partie des premiers utilisateurs à pouvoir en bénéficier. Pour la ministre britannique des Transports, Rachel Maclean, les véhicules autonomes ont d’énormes avantages : ‘la technologie automatisée pourrait rendre la conduite plus sûre, plus fluide et plus facile pour les automobilistes’.
Mike Hawes, directeur de la Society of Motor Manufacturers and Traders, se réjouit de l’avancée dans les négociations, affirmant que la technologie devrait être déployée dans les nouveaux modèles dès 2021.