Les villes où la vie est la plus chère se trouvent en Asie

Le classement des villes les plus chères au monde est désormais entièrement dominé par des métropoles asiatiques, ressort-il d’une étude du magazine The Economist qui a analysé le coût de la vie dans les plus grandes cités de la planète.

L’année dernière, Hong Kong, Singapour et Paris se départageaient le top 3 de ce classement. Cette année, exit Paris. La capitale française est remplacée par une grande ville japonaise, Osaka, et tombe même à la cinquième place. Ce ne sont pas les Parisiens qui vont s’en plaindre.

Le Top 10

  • Singapour
  • Osaka
  • Hong Kong
  • New York
  • Zurich
  • Tel Aviv
  • Tokyo
  • Los Angeles
  • Genève

Devises monétaires

Selon les chercheurs qui ont mené l’étude, ‘les modifications de valeur des devises ont beaucoup influencé le classement cette année’. L’exemple du yen japonais est représentatif: ‘Son appréciation a conduit Tokyo à passer de la 13e place à la 9e en un an’. Au contraire, une dépréciation du won sud-coréen a conduit Séoul à abandonner sa place dans le top 10.

‘Dans plusieurs pays d’Asie, le coût de la vie a beaucoup augmenté au cours de l’année dernière. Dans le même temps, le coût plus élevé des textiles et une demande locale plus forte a rendu la vie beaucoup plus chère dans des villes comme New York et Los Angeles.’

‘D’un autre côté, le prix relativement faible de l’énergie et une demande modeste ont permis de contenir la pression inflationniste en Europe’, peut-on encore lire dans The Economist. Sur les 133 villes étudiées, 37 étaient situées en Europe. A l’exception de 6 emplacements, toutes les métropoles européennes ont baissé dans le classement.

On peut noter que Tel Aviv est le seul représentant du Moyen-Orient dans le top 10. Et aucune trace de Dubaï ou de villes saoudiennes riches en pétrole dans le haut du classement.

Damas

‘Bien qu’une reprise de la livre turque ait permis à Istanbul de gagner quelques places au cours de l’année écoulée, la métropole ne figure qu’à la 96e place’, révèle The Economist.

Par ailleurs, l’étude identifie Damas, la capitale syrienne, comme la métropole la moins chère au monde. Selon les chercheurs, c’est le résultat de la guerre qui fait rage dans le pays depuis 10 ans.

A l’avant-dernière place, on retrouve Tachkent, la capitale de l’Ouzbékistan. Les villes sud-américaines, Buenos Aires et Caracas, sont aussi classées parmi les 5 métropoles les moins chères au monde.

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