Les revenus de l’OPEP ont diminué de 9 pour cent en 2024 pour atteindre 550 milliards de dollars


Principaux renseignements

  • Les revenus pétroliers de l’OPEP ont diminué de 9 pour cent en 2024, atteignant 550 milliards de dollars (environ 467,5 milliards d’euros).
  • L’Iran et le Venezuela ont vu leurs revenus pétroliers augmenter grâce aux exemptions des limites de production, avec une hausse de 1 milliard de dollars (850 millions d’euros) pour l’Iran et de 3 milliards de dollars (2,55 milliards d’euros) pour le Venezuela.
  • L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) prévoit que les revenus de l’OPEP continueront de baisser, atteignant 455 milliards de dollars (386,75 milliards d’euros) en 2025 et 410 milliards de dollars (348,5 milliards d’euros) en 2026.

Les recettes totales de l’OPEP provenant du pétrole brut ont atteint 550 milliards de dollars (environ 467,5 milliards d’euros) en 2024, reflétant une baisse de 9 pour cent par rapport à l’année précédente. Cette baisse est attribuée à la diminution des prix du pétrole et à la réduction des niveaux de production au sein de l’organisation. L’Arabie saoudite, premier producteur de pétrole de l’OPEP, a généré environ 179 milliards de dollars (environ 152,15 milliards d’euros) de recettes, soit environ un tiers des recettes totales du groupe.

L’Iran et le Venezuela, tous deux exemptés des limites de production de l’OPEP+ en raison des sanctions, ont vu leur production de pétrole augmenter. Cela s’est traduit par une augmentation des recettes de 1 milliard de dollars (850 millions d’euros) pour l’Iran et de 3 milliards de dollars (2,55 milliards d’euros) pour le Venezuela par rapport à 2023. Toutefois, ces chiffres ne tiennent pas compte des réductions appliquées à leur pétrole sanctionné, selon l’EIA.

La baisse des prix du pétrole pèse sur les revenus des pays de l’OPEP

L’Administration américaine d’information sur l’énergie (EIA) prévoit une nouvelle baisse des recettes de l’OPEP. Les gains devraient tomber à 455 milliards de dollars (386,75 milliards d’euros) en 2025 et à 410 milliards de dollars (348,5 milliards d’euros) en 2026, sous l’effet de la baisse des prix du pétrole. Le prix du pétrole brut Brent, une référence mondiale cruciale, devrait s’établir en moyenne à 66 dollars (56,1 euros) le baril en 2025 et à 59 dollars (50,15 euros) le baril en 2026.

Augmentation de l’offre de pétrole

Plusieurs facteurs devraient contribuer à l’augmentation de l’offre mondiale de pétrole à partir de la mi-2025. Il s’agit notamment de l’assouplissement des réductions de production par l’OPEP+, de l’augmentation de la production de pétrole des pays non membres de l’OPEP et d’un ralentissement de la croissance de la demande.

Les contrats à terme sur le Brent ont baissé de 0,10 pour cent à 67,04 dollars soit 56,99 euros le baril à 9h17 heure belge. Le WTI a reculé de 0,18 pour cent et s’est établi à 65,32 dollars soit 55,52 euros le baril.

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