Principaux renseignements
- La sécheresse en Côte d’Ivoire inquiète les producteurs de cacao qui craignent une pénurie de fèves.
- Les agriculteurs préviennent que si les précipitations ne sont pas suffisantes avant la fin du mois de février, la mi-campagne sera retardée, ce qui pourrait entraîner une pénurie de fèves en avril.
- Si certaines régions sont gravement touchées par la sécheresse, d’autres ont reçu des précipitations suffisantes, voire excessives, ce qui permet aux agriculteurs de rester optimistes quant à leurs récoltes.
Dans de nombreuses régions productrices de cacao de Côte d’Ivoire, l’absence de précipitations fait craindre une pénurie potentielle de fèves de cacao. Les agriculteurs signalent que la saison sèche actuelle, qui dure généralement de la mi-novembre à mars, est particulièrement sévère cette année, avec des températures plus élevées que l’année dernière.
Le manque de pluie et la chaleur intense inquiètent les agriculteurs alors qu’ils anticipent le début de la campagne agricole en avril. Ils expliquent que la faible humidité du sol et les températures caniculaires entraînent le dessèchement des feuilles des cacaoyers, ce qui entrave la production de fèves de haute qualité. Les agriculteurs préviennent que si les précipitations ne sont pas suffisantes avant la fin du mois de février, la mi-campagne sera retardée, ce qui pourrait entraîner une pénurie de fèves en avril.
Impact régional
Les régions centrales de la Côte d’Ivoire sont particulièrement touchées par la sécheresse. Les agriculteurs de ces régions signalent que certains cacaoyers montrent des signes de faiblesse en raison du manque prolongé de pluie. Ils décrivent la situation comme étant similaire à la maladie du swollen shoot, qui réduit sévèrement les rendements et peut finalement tuer les arbres. Toutefois, ils soulignent que c’est la chaleur et la sécheresse qui provoquent la chute des feuilles, et non la maladie elle-même.
Daloa, une région du centre-ouest de la Côte d’Ivoire, n’a pas connu de précipitations la semaine dernière, soit 5,5 millimètres de moins que la moyenne pour cette période de l’année. Des inquiétudes similaires concernant l’insuffisance des précipitations sont également signalées à Bongouanou et Yamoussoukro, deux régions centrales qui ont reçu très peu de précipitations la semaine dernière.
Perspectives optimistes
Malgré ces difficultés, les agriculteurs d’autres régions restent optimistes quant à leurs récoltes. Soubre dans l’ouest, Divo dans le sud, Abengourou dans l’est et Agboville dans le sud ont connu respectivement des précipitations inférieures à la moyenne ou des précipitations excédentaires importantes. Les agriculteurs de ces régions sont convaincus que leurs cultures se développeront bien. Par exemple, André Kokola, un agriculteur près d’Agboville, déclare qu’il n’est pas inquiet pour le moment car la région a reçu 11,9 millimètres de pluie la semaine dernière, ce qui dépasse la moyenne quinquennale de 5 millimètres.
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