Les pourparlers nucléaires entre les États-Unis et l’Iran progressent à Oman


Principaux renseignements

  • Les délégations américaine et iranienne sont convenues de poursuivre les discussions sur les aspects techniques à Oman.
  • Le porte-parole iranien Esmaeil Baghaei a qualifié les discussions de « difficiles mais utiles » pour favoriser la compréhension et trouver des solutions.
  • Le prochain cycle de discussions sera programmé après consultation des équipes dirigeantes respectives.

Les négociations entre les États-Unis et l’Iran se sont conclues à Oman par un accord visant à poursuivre les discussions sur les aspects techniques. Après trois heures de discussions, le porte-parole iranien Esmaeil Baghaei les a qualifiées de « difficiles mais utiles » pour favoriser la compréhension et trouver des solutions aux divergences.

La délégation américaine était conduite par l’envoyé Steve Witkoff, qui a engagé un dialogue direct et indirect avec la partie iranienne, représentée par le ministre des affaires étrangères Abbas Araghchi. M. Araghchi a qualifié ces discussions de plus « sérieuses » par rapport aux cycles précédents et a mis en évidence une compréhension mutuelle croissante des points de vue. Ces progrès ont orienté les pourparlers vers la question cruciale de l’enrichissement de l’uranium, un point de désaccord de longue date entre l’Iran et l’Occident.

L’Iran revendique son droit à l’enrichissement civil

Araghchi a souligné le droit légal de l’Iran à l’enrichissement civil de l’uranium, affirmant qu’il ne peut faire l’objet d’aucun accord. Il a fait référence à l’accord nucléaire de 2015, dont les États-Unis se sont retirés sous la présidence de Trump, permettant une activité nucléaire civile tout en limitant les niveaux d’enrichissement pour empêcher l’armement. Araghchi a souligné l’engagement de l’Iran à fournir des garanties vérifiables contre le développement d’armes nucléaires, une exigence clé des États-Unis.

Actuellement, l’Iran enrichit de l’uranium jusqu’à 60 pour cent, ce qui approche le seuil requis pour la fabrication d’armes, bien que l’Agence internationale de l’énergie atomique ne confirme aucune preuve d’efforts de production d’armes. Le prochain cycle de pourparlers sera programmé après consultation des équipes dirigeantes respectives.

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