Les ports d’Anvers et Zeebruges vont fusionner

Les ports d’Anvers et de Zeebrugge vont fusionner. Les discussions remontent à deux ans environ et l’accord a été officialisé vendredi par les autorités portuaires d’Anvers et de Zeebrugge. L’opération doit encore recevoir l’aval de l’Autorité de la concurrence. L’intégration devrait être bouclée d’ici la fin de l’année. La nouvelle entité portera le nom de ‘Port of Antwerp-Bruges’.

Les administrations portuaires sont en pourparlers depuis longtemps. Elles avaient annoncé en 2019 l’entame de négociations sur une éventuelle fusion.

‘C’est un jour merveilleux pour la Flandre’, a réagi le ministre-président flamand Jan Jambon dans un message vidéo. ‘Le fait que nos ports d’Anvers et de Zeebrugge unissent désormais leurs forces est une nouvelle fantastique et même bouleversante dans le sens positif du terme.’

La fusion va dans le sens de ce que le gouvernement flamand souhaitait depuis un certain temps déjà. Sur le plan économique, ‘Bruges et Anvers sont des marques très fortes. L’alliance des deux ports va contribuer à la relance de l’économie flamande’, se réjouit le N-VA.

Deux ports sont très complémentaires

Les deux ports sont très complémentaires, Zeebrugge étant connu pour son trafic de voitures alors que le trafic de conteneurs est très important à Anvers. L’industrie pétrochimique occupe une place également prépondérante.

Annick De Ridder, échevine du port d’Anvers et présidente du conseil d’administration de l’Autorité portuaire d’Anvers, espère faire de la nouvelle structure ‘le port Energie de l’Europe’.

‘Des bureaux d’études indépendants ont été engagés pour examiner la spécificité des deux ports. Les recherches ont déterminé que non seulement une fusion allait permettre aux deux entités de poursuivre leurs activités respectives, mais qu’en plus, cela allait créer une plus-value’, a expliqué Dirk De fauw, bourgmestre de Bruges et président de l’Autorité portuaire de Zeebrugge. ‘Si on voulait bien faire les choses pour les deux ports, pour la Flandre et pour l’Europe, la fusion s’imposait’, a-t-il ajouté.

Tant M. De fauw que Mme De Ridder se sont voulus rassurants sur les effectifs en place dans les deux ports. ‘Nous voulons faire de cette opération une plus-value pour les collaborateurs également. Le rapprochement ne va pas entraîner de licenciement. Il peut au contraire offrir aux travailleurs des opportunités pour des changements en interne’, a précisé Annick De Ridder, ajoutant rester en contact avec les partenaires sociaux pour mener la fusion dans les meilleures conditions.

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