Les plus grands sceptiques envers le réchauffement climatique vivent en Chine, aux États-Unis et en Inde

L’Inde, la Chine et les États-Unis sont les pays qui abritent les plus grands sceptiques du monde en matière de climat. Ces zones géographiques sont également celles qui génèrent les quantités les plus importantes de gaz à effet de serre. C’est en tous les cas ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs de la Fondation Lloyd’s Register, auprès de 150.000 habitants dans 142 pays différents.

La majorité des personnes interrogées considère le changement climatique comme une menace. Mais seule une minorité mentionne ‘un danger existentiel’.

Minorité

‘L’enquête révèle un niveau de scepticisme inquiétant sur le changement climatique’, ont souligné les chercheurs. Seule une minorité de 41% des personnes interrogées considère le changement climatique comme une menace particulièrement grave pour leur pays.

En outre, 21% des personnes interrogées ont indiqué un niveau de préoccupation modéré, mais 13% d’entre elles ont estimé que le changement climatique ne constituait pas du tout une menace.

Les répondants plus sceptiques se localisent dans les pays dont les émissions de gaz à effet de serre battent des records. En Chine, 30% des personnes interrogées se sont dites convaincues que le changement climatique ne constituait pas une menace pour leur pays. Les réponses étaient similaires aux États-Unis (21%) et en Inde (19%).

L’enquête révèle également que les populations d’Europe du Sud et d’Amérique latine sont les plus susceptibles de considérer le changement climatique comme une menace sérieuse.

Les hommes âgés

Les chercheurs affirment avoir remarqué que d’autres facteurs influencent le regard que l’on porte sur le changement climatique. On a constaté, entre autres, que les répondants avec un certain niveau d’étude étaient plus susceptibles de se sentir interpellés par le changement climatique’, expliquent les chercheurs.

L’âge semble également avoir un impact sur les réponses. Dans la catégorie des personnes âgées entre 15 ans et 30 ans, 42% des participants considèrent le changement climatique comme une menace, mais ce chiffre tombe à 38% chez les 65 ans et plus.

Quant à l’influence du genre, celle-ci est plus nuancée. Parmi les hommes, 40% considèrent le changement climatique comme une menace majeure, contre 42% chez les femmes. Au-delà de la limite d’âge de 65 ans, 17% des hommes déclarent que le changement climatique n’est pas une menace, mais chez les femmes, ce chiffre tombe à 12% dans cette tranche d’âge.

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