Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi anticiper la fin des extractions de gaz à Groningue, où se trouve le plus grand gisement de gaz naturel de l’Union européenne, avec un arrêt total prévu désormais en 2022.
Le gouvernement avait indiqué en mars 2018 qu’il mettrait un terme d’ici 2030 aux extractions de gaz à Groningue (nord), où le gisement provoque des séismes qui endommagent les habitations.
La production de gaz y sera réduite à trois milliards de mètres cubes d’ici 2021, avant de cesser totalement à l’été 2022, a déclaré le gouvernement dans un communiqué.
Après cette date, « le gisement ne sera plus nécessaire qu’en guise de réserve pour garantir pendant quelques années la sécurité d’approvisionnement en cas de situations de froid extrême », a-t-il précisé.
Les bâtiments de la région seront également consolidés et les habitants indemnisés, a promis le gouvernement, sans donner de montant.
Hausse du nombre de tremblements de terre
La région du gisement de Groningue est fréquemment secouée par des tremblements de terre dus aux poches de vide créées par l’extraction de gaz, qui s’est intensifiée à partir des années 90. Des centaines d’habitations ont subi des dégâts provoqués par ces séismes de faible magnitude mais proches de la surface.
Le gouvernement a assuré qu’il « continuerait de faire tout ce qui est en son pouvoir pour amener la production de gaz à zéro le plus rapidement possible parce que la sécurité des habitants de Groningue est primordiale ».