Les ménages belges augmentent leurs dépenses en dépit de l’inflation, le taux d’épargne baisse


Principaux renseignements

  • Les ménages belges ont augmenté leurs dépenses de près de 2 pour cent malgré une inflation de 4,3 pour cent.
  • Le taux d’épargne a chuté de 14,1 pour cent à 13,6 pour cent, ce qui reste supérieur à la moyenne d’avant la pandémie.
  • L’octroi de crédits par les banques aux ménages a repris. De plus, les institutions financières ont presque entièrement récupéré les 22 milliards d’euros qui avaient fui vers le bon d’État fiscalement avantageux.

Les ménages belges ont sensiblement augmenté leurs dépenses en 2024, entraînant une diminution de leur taux d’épargne par rapport à l’année précédente. Le rapport annuel de la Banque nationale de Belgique (BNB) révèle que les dépenses de consommation des ménages ont bondi de près de 2 pour cent, dépassant la moyenne de la zone euro et s’accélérant par rapport à la croissance observée en 2023. Cette augmentation s’est produite alors que l’inflation a atteint 4,3 pour cent en 2024, l’un des taux les plus élevés de la zone euro.

L’augmentation des dépenses plus rapide que les revenus a réduit le taux d’épargne des ménages. Il est passé de 14,1 % en 2023 à 13,6 % en 2024. Malgré ce niveau encore élevé, il dépasse la moyenne prépandémique de 12,7 % enregistrée entre 2010 et 2019. Cependant, il reste inférieur à la moyenne de la zone euro.

Les conclusions de la BNB sur les dépenses des ménages

La BNB fait également état d’une reprise des prêts bancaires aux ménages au cours de l’année. Les banques ont activement poursuivi la récupération des fonds qui avaient migré vers les obligations d’État, la quasi-totalité des 22 milliards d’euros étant retournée au secteur bancaire. Le gouverneur Pierre Wunsch a souligné cette tendance en déclarant que « les banques ont été assez agressives dans la récupération des dépôts ».

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