L’Union européenne peaufine sa ‘passerelle d’interopérabilité’, un système qui doit permettre de relier les différentes applications nationales de recherche de contacts en cas d’infection au covid-19.
L’objectif est de lancer le système avant les congés estivaux des politiques. Hier, la commission a annoncé l’approbation ‘d’un ensemble de critères pour assurer l’interopérabilité entre les différentes applications de traçage en cours de développement’. C’est un grand pas dans l’avancée vers la création d’une interface pour échanger en toute sécurité des informations pseudonymisées venant des applications nationales.
La dernière étape pour la mise en œuvre de la ‘passerelle’ serait en cours, mais il n’est pas encore sûr que cela sera fait avant la fin des vacances. En effet, il faut encore que cette technologie soit testée. Une source du média Euractiv assure un ‘déploiement rapide’ après la phase pilote.
Chacun son appli
Aujourd’hui, bon nombre de pays européens ont lancé leur propre application. La France, l’Allemagne, l’Italie ou encore la Norvège propose chacune un logiciel avec ses propres caractéristiques. Et il ne fonctionne qu’à l’intérieur des frontières du pays.
De ce fait, un voyageur qui se rend dans un autre pays devrait télécharger une nouvelle application pour renseigner ses contacts en cas de contamination et surtout pour être prévenu s’il rencontre quelqu’un de malade.
Avec la ‘passerelle d’interopérabilité’, le voyageur ne devra plus penser à installer un nouveau programme sur son smartphone, car l’application nationale fonctionnera partout en Europe.
‘L’interopérabilité est cruciale, afin que l’adoption à grande échelle et volontaire des applications nationales de traçage puisse aider à l’assouplissement des mesures de confinement et la levée des restrictions de la liberté de circulation dans toute l’UE’, a déclaré la Commission.
Le système serait surtout utile pour surveiller qu’une seconde vague n’apparait pas avec le retour des vacanciers. Toutefois, l’application belge n’étant pas encore disponible, nous ne pourrions pas en profiter ni le proposer aux touristes qui découvrent notre pays.