Principaux renseignements
- Les exportations quotidiennes moyennes de pétrole brut en provenance de Russie ont chuté de 11 pour cent depuis le début du mois d’octobre.
- Des perturbations dans le port baltique de Primorsk ont interrompu les départs pendant quatre jours, affectant les exportations.
- Les sanctions internationales visant la « flotte fantôme » de la Russie et les quotas de production de l’OPEP+ ont pour but de perturber les sources de revenus de M. Poutine.
L’exportation de pétrole brut russe par voie maritime a diminué d’environ 11 pour cent depuis octobre. Selon les données de Bloomberg sur les suivis de pétroliers, les exportations moyennes quotidiennes sont tombées à 3,06 millions de barils au cours des quatre dernières semaines jusqu’au 15 décembre. Cette baisse peut être attribuée à divers facteurs, notamment l’entretien des terminaux d’exportation, des sanctions plus strictes et une augmentation de la production des raffineries nationales.
Les perturbations dans le port crucial de Primorsk, sur la mer Baltique, ont joué un rôle. Au cours de la semaine qui s’est achevée le 15 décembre, les départs du port ont été interrompus pendant quatre jours. Bien que la raison précise de cette perturbation ne soit pas claire, elle est probablement due à des travaux de maintenance sur le terminal de chargement ou sur l’oléoduc associé.
Augmentation de la pression et des sanctions
Parallèlement à ces défis logistiques, la Russie est soumise à une pression croissante pour respecter les quotas de production de l’OPEP+ visant à stabiliser les prix du pétrole. En outre, les sanctions internationales visant la « flotte fantôme » de la Russie – des navires utilisés pour contourner les restrictions occidentales sur les exportations de pétrole – se sont intensifiées.
Le Royaume-Uni a récemment sanctionné 30 pétroliers associés à cette flotte fantôme dans le cadre de son plus important train de mesures ciblant les opérations maritimes russes, dans le but de perturber les sources de revenus de M. Poutine. L’Union européenne a également pris des mesures, ajoutant 52 navires à sa liste de sanctions dans le cadre du 15e train de mesures de restriction à l’encontre de la Russie. Ces navires désignés se voient interdire l’accès aux ports et la fourniture de services au sein de l’UE.
Plus de pression de la part de l’Occident
Pour accentuer la pression, l’administration Biden envisagerait de prendre des sanctions supplémentaires contre l’industrie pétrolière russe avant l’investiture du président élu Trump en janvier.
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