Les personnes qui ont les derniers-nés de leur famille sont plus ouvertes aux nouvelles idées et plus susceptibles d’inventer des choses et d’innover que leurs frères et sœurs plus âgés. Par contre, les aînés sont plus intelligents.
Dans son livre, The Consuming Instinct: What Juicy Burgers, Ferraris, Pornography, and Gift Giving Reveal About Human Nature, Gad Saad explique qu’un certain nombre d’études ont montré que les benjamins démontraient plus d’ouverture d’esprit aux nouvelles expériences et aux nouvelles idées, parce qu’ils sont habitués à réfléchir « hors de la boîte » et à se positionner différemment par rapport à leurs frères et sœurs. Il évoque l’étude d’un chercheur, qui avait étudié la position tenue dans leur fratrie par les auteurs de 28 innovations scientifiques radicales, et qui avait découvert que 23 d’entre eux étaient les benjamins de leur famille. Les derniers de la famille sont plus enclins à prendre des risques, ils ont plus d’humour, et plus de spontanéité que les autres, parce qu’ils cherchent à compenser le manque d’attention parental et à se démarquer. Et ils prennent plus de risques parce qu’ils ressentent qu’ils ont moins à perdre.
En revanche, les aînés sont plus intelligents. Les chercheurs ont établi que l’écart-type de leurs aptitudes verbales était 10% plus élevé que celui des cadets ou des benjamins. De plus, les aînés ont tendance à développer une préférence pour la maîtrise totale d’un domaine, c’est-à-dire qu’ils veulent devenir des experts de cette discipline, alors que leurs cadets développent une préférence pour les objectifs de performance, c’est-à-dire qu’ils veulent seulement avoir des performances meilleures que les autres.