Principaux renseignements
- Les députés demandent la suspension immédiate de tout financement de l’UE en faveur de la Hongrie en raison de préoccupations liées à l’État de droit.
- La situation s’est encore détériorée alors que 18 milliards d’euros ont été retenus depuis décembre 2022 en raison de la corruption et des violations de l’État de droit.
- La proposition de « loi sur la défense de la souveraineté » permet d’enquêter sur les financements étrangers qui influencent les électeurs. Les législateurs débattent également d’une loi qui pourrait entraîner des amendes pour les médias et les ONG financés par l’étranger.
Un groupe de députés européens demande la suspension immédiate de tout financement de l’UE pour la Hongrie. Ils soulignent la détérioration de l’État de droit et des valeurs de l’UE sous Viktor Orbán. La Hongrie a retenu 18 milliards d’euros depuis décembre 2022 à cause de la corruption et des violations de l’État de droit. Les députés s’inquiètent de l’ingérence du gouvernement dans l’autorité d’intégrité et l’indépendance judiciaire. Ils dénoncent aussi la répression de la marche des fiertés et la loi sur la défense de la souveraineté. Cette loi permet d’enquêter sur les financements étrangers influençant les électeurs. Le parlement hongrois débat également d’une législation imposant des amendes aux médias et ONG financés par l’étranger.
Les députés jugent que le mécanisme de conditionnalité de l’État de droit justifie la suspension du financement. Ils estiment que ces attaques contre les principes démocratiques menacent plusieurs lignes budgétaires de l’UE. Des députés du PPE, du S&D, des Verts/ALE, de Renew et de la gauche soutiennent cette demande. Le week-end dernier, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Budapest contre une loi sur la transparence. Les opposants y voient une tentative de réduire la liberté d’expression.
Défendre les valeurs démocratiques fondamentales
Le commissaire Michael McGrath a assuré le Parlement que la Commission défendrait les valeurs et les droits fondamentaux. Les membres du parti Fidesz défendent la loi sur la transparence comme essentielle pour la souveraineté nationale. Ils accusent Bruxelles de financer des activistes de gauche qui influencent la politique hongroise.
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