Un important sondage Le Soir, RTL Info, Het Laatste Nieuws et VTM réalisé par Ipsos montre un nouvel engouement pour le nucléaire. En fait, la majorité de nos compatriotes souhaitent que tous les réacteurs soient prolongés et même que de nouveaux soient construits.
Les Belges sont pro-nucléaires : 7 sur 10 veulent que les plus jeunes réacteurs soient prolongés et plus de la moitié veulent de nouvelles centrales

Pourquoi est-ce important ?
En Belgique, environ la moitié de l'électricité est produite dans des centrales nucléaires. Mais d'ici quelques années, celles-ci devront être fermées, conformément à la loi sur la sortie du nucléaire, à l'exception des deux plus jeunes réacteurs qui ont reçu un sursis de 10 ans. Cependant, de plus en plus de Belges se montrent à nouveau pro-nucléaires.Dans l’actualité : Les Belges sont favorables à l’énergie nucléaire, selon un sondage Ipsos.
- Sept personnes interrogées sur dix pensent que la prolongation des plus jeunes réacteurs nucléaires, Doel 4 et Tihange 3, est une bonne idée. Presque autant, six sur dix, souhaitent même que tous les réacteurs soient prolongés.
- Il est intéressant de noter que la prolongation des deux plus jeunes réacteurs est approuvée par les partisans de tous les partis politiques, même Ecolo et Groen, des partis qui dans les faits sont toujours opposés à donner à l’énergie nucléaire un futur.
- Plus frappant encore : plus de la moitié des Belges interrogés souhaitent que notre pays investisse dans de nouveaux réacteurs. C’est particulièrement le cas en Flandre (60 %). L’enthousiasme pour de nouveaux réacteurs est un peu moins fort en Wallonie (52 %) et à Bruxelles (55 %).
À noter : Il y a douze ans, peu après la catastrophe nucléaire de Fukushima, deux Belges sur trois étaient encore favorables à la sortie du nucléaire.
L’enquête
La méthode d’enquête : Ipsos a interrogé 2.600 personnes entre le 20 et le 27 mars 2023, un échantillon représentatif des Belges âgés de 18 ans et plus.
- 1.000 des personnes interrogées habitent en Wallonie pour un nombre égal de Flamands et 600 Bruxellois.
- La marge d’erreur maximale de l’enquête est de 3,1 % en Wallonie et en Flandre et d’environ 4 % à Bruxelles. Le niveau de confiance, c’est-à-dire la probabilité que l’échantillon donne les mêmes résultats s’il est reconstitué, est de 95 %.
BL