Principaux renseignements
- Le gouvernement tunisien réduit au silence les avocats, les journalistes et les militants par une répression ciblée.
- Le président Kais Saied a recours à des détentions arbitraires fondées sur de vagues accusations liées à la sécurité nationale.
- Les tribunaux militaires et la législation sur la cybercriminalité sont utilisés pour faire taire les voix dissidentes et compromettre l’équité des procès.
Le bilan de la Tunisie en matière de droits de l’homme fait l’objet d’un examen international approfondi à la suite d’un rapport de Human Rights Watch détaillant une tendance inquiétante d’arrestations pour motifs politiques. Le rapport fait état d’un recul significatif des libertés civiles en Tunisie depuis 2021, avec des avocats, des journalistes et des activistes confrontés à une répression ciblée de la part du gouvernement.
La consolidation du pouvoir du président Kais Saied pendant les périodes de crise a suscité des inquiétudes. Son contrôle sur le système judiciaire permet des détentions arbitraires basées sur de vagues accusations liées à la sécurité nationale.
Détentions arbitraires et tribunaux militaires
Le rapport souligne également l’utilisation inquiétante des tribunaux militaires et de la législation sur la cybercriminalité pour faire taire les voix dissidentes, sapant ainsi les principes de procès équitable et de procédure régulière.
Cette évolution a des répercussions considérables sur la démocratie tunisienne, déjà fragile. L’érosion des libertés civiles et de l’État de droit sape la confiance dans les institutions et perpétue un cycle de violence et de répression.
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