Les applications de rencontre ont toujours la cote mais doivent faire face à de dangereuses pratiques

Match Group, qui détient Tinder, OkCupid et d’autres sites de rencontres, se porte particulièrement bien. Trouver l’amour en ligne, ça a décidément la cote.

Match Group a engrangé un chiffre d’affaires de 2,1 milliards en 2019. Les résultats du quatrième trimestre indiquent notamment une augmentation de 19 %. Le portefeuille de Match Group se compose principalement de Tinder, mais aussi d’OKCupid et Hinge.

Love me Tinder

Tinder est responsable de la moitié du chiffre d’affaires de Match Group. Le nombre de célibataires n’a manifestement pas diminué, avec une augmentation de 36 % d’abonnés cette année, soit 5,9 millions d’utilisateurs.

Les applications de rencontres rapides ne sont manifestement pas encore has been. Tinder existe depuis huit ans et pourtant la croissance du nombre d’abonnés ne s’est pas encore ralentie.

Cependant, les applications de rencontre sont également sous le feu des critiques. Les faux profils sont particulièrement problématiques. Surtout lorsque les mineurs et les personnes mal intentionnées se retrouvent sur l’application… Et le contrôle est très difficile. Quand un rendez-vous tourne mal, on pointe très souvent l’application du doigt.

Blocages et messages non désirés

Des recherches antérieures montrent que jusqu’à 72 % des utilisateurs de Tinder ont bloqué quelqu’un sur la plateforme au cours des six derniers mois. Le harcèlement ou les messages non désirés constituent donc également un problème.

18 % des utilisateurs avaient d’ailleurs supprimé l’application car ils estimaient que son utilisation était ‘stressante’.

Les expériences moins amusantes sur les applications de rencontre sont donc courantes. Tinder a alors mis en place une fonction qui vous permet de signaler tout langage offensant, dérangeant ou injurieux. Sera-ce suffisant pour rassurer ses utilisateurs?

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