Principaux renseignements
- Le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, se dit convaincu que les membres de l’OTAN atteindront l’objectif de 5 pour cent en matière de dépenses de défense.
- Les alliés européens reconnaissent l’importance de l’augmentation des dépenses de défense pour garantir le maintien du soutien des États-Unis.
- Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, propose de porter les dépenses de défense à 3,5 pour cent du PIB et d’affecter 1,5 pour cent supplémentaire à des dépenses plus larges liées à la sécurité.
Le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, s’est dit convaincu que les membres de l’OTAN accepteraient l’appel du président Donald Trump en faveur d’une augmentation des dépenses de défense avant un sommet qui se tiendra plus tard en juin. Trump a exhorté les alliés à porter leurs investissements en matière de défense à 5 pour cent du produit intérieur brut, contre 2 pour cent actuellement. Cela rapporte Reuters.
Hegseth a insisté sur la nécessité d’une alliance forte et compétente, déclarant que de simples gestes symboliques ne suffiraient pas. Il a réitéré l’engagement des États-Unis à atteindre l’objectif de 5 pour cent de dépenses, estimant qu’il serait réalisé lors du prochain sommet de La Haye.
Détails clés du plan
Des sources diplomatiques suggèrent que les alliés européens reconnaissent l’importance de l’augmentation des dépenses de défense pour garantir le soutien continu des États-Unis à la sécurité continentale. Ils comprennent que permettre à Trump de crier victoire sur sa demande de 5 pour cent est crucial pour maintenir l’engagement des États-Unis.
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a souligné la nécessité d’accélérer les progrès, en mettant en avant un nouveau plan d’investissement dans la défense comme élément central de l’ordre du jour du sommet de La Haye. Pour répondre à l’objectif de Trump, Rutte a proposé que les membres augmentent les dépenses de défense à 3,5 pour cent du PIB et consacrent 1,5 pour cent supplémentaire à des dépenses plus larges liées à la sécurité.
Défis de mise en œuvre
Malgré les négociations en cours, les détails du nouveau plan d’investissement restent à peaufiner jusqu’à la veille du sommet. Le ministre allemand de la défense, Boris Pistorius, a souligné la nécessité d’un compromis réaliste tenant compte à la fois de la nécessité et de la faisabilité.
Des désaccords persistent quant au calendrier de mise en œuvre du nouvel engagement. L’objectif de 2032 proposé par Rutte a suscité des critiques de la part de certains États d’Europe de l’Est, qui le jugent trop éloigné, tandis que d’autres le considèrent comme trop ambitieux compte tenu des dépenses et des capacités de production actuelles. Le ministre lituanien de la défense, Dovile Sakaliene, a plaidé en faveur d’un calendrier plus agressif, visant un objectif de 2030 au plus tard.
Un autre débat porte sur la définition des dépenses « liées à la défense », qui pourraient englober les investissements dans la cybersécurité et des projets d’infrastructure spécifiques. Les diplomates de l’OTAN s’efforcent d’établir une définition précise qui englobe les véritables investissements en matière de sécurité tout en laissant une certaine marge de manœuvre aux pays.
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