L’enquête sur le sabotage de la centrale nucléaire de Doel 4 terminée… sans résultat

L’enquête judiciaire sur le sabotage de la centrale nucléaire de Doel 4 a été clôturée sans résultat. Le juge d’instruction n’a formellement mis personne en suspens. C’est ce qu’écrit De Tijd.

En août 2014, la turbine à vapeur du Doel 4 a été sabotée. Une personne avait ouvert une soupape de sécurité d’un réservoir de pétrole, détruisant la turbine.

Une intention malveillante semblait être impliquée. Electrabel (maintenant Engie Electrabel) a donc déposé une plainte civile pour forcer une enquête judiciaire. Au début, on soupçonnait un acte de terrorisme, mais cela s’est transformé en sabotage pour une raison inexpliquée. Quelqu’un sans autorisation était entré dans la centrale électrique après tout.

« Rien n’a échappé à l’enquête »

Dans les semaines qui ont suivi l’incident, deux autres actes de sabotage inexpliqués se sont produits.

Une enquête sur les incidents s’est déroulée sans grandes révélations. Personne n’a jamais été formellement suspecté.

« L’information judiciaire a été classée par le juge d’instruction après une enquête très étendue et approfondie dans laquelle rien n’a été laissé sans examen », a déclaré Wenke Roggen, porte-parole du parquet fédéral, à De Tijd.

Encore une chance ?

« Au cours de l’enquête, le juge d’instruction n’a formellement soupçonné personne. Mais certaines objections ont été soulevées concernant certaines personnes. Le procureur fédéral doit maintenant examiner si elles sont suffisamment sérieuses pour demander un renvoi devant le tribunal pénal », déclare M. Roggen.

Il y aurait donc encore une chance que le procureur fédéral voie suffisamment d’éléments dans le dossier du juge d’instruction, en tant que procureur de la Chambre, pour exiger que certaines personnes soient renvoyées devant le tribunal correctionnel, selon De Tijd.

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