Principaux renseignements
- Les avantages potentiels du vin pour la santé cardiaque sont minimes et éclipsés par les risques importants associés à la consommation d’alcool.
- L’Organisation mondiale de la santé classe l’alcool parmi les substances cancérigènes et affirme qu’il n’existe pas de niveau de consommation sans danger.
- La modération est essentielle pour la consommation de vin, les experts recommandant de ne pas dépasser 20 petits verres par mois.
Bien que certaines études suggèrent qu’une consommation modérée de vin pourrait avoir des effets bénéfiques mineurs sur le cœur, les experts mettent en garde contre le fait de considérer le vin comme un produit bénéfique pour la santé.
Les risques potentiels l’emportent sur les avantages
Le Dr Oliver Guttmann, cardiologue consultant, souligne que l’alcool comporte des risques importants, notamment l’hypertension artérielle, les maladies du foie et une susceptibilité accrue à divers cancers.
Les avantages potentiels du vin proviennent de composés qui favorisent la santé des vaisseaux sanguins en les détendant et en réduisant l’inflammation. Le vin rouge contient également des antioxydants tels que le resvératrol, qui peuvent contribuer au bon fonctionnement du cœur.
Aucun niveau de consommation sans danger
Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé a clairement indiqué qu’aucun niveau de consommation d’alcool n’est sans danger, le classant comme cancérigène au même titre que l’amiante et le tabac. Cette désignation met en évidence les risques graves pour la santé associés à l’alcool, qui l’emportent sur tous les avantages potentiels.
Guttmann déconseille d’encourager les non-buveurs à commencer à consommer de l’alcool. Il reconnaît qu’il est difficile de demander aux buveurs actuels de s’abstenir complètement, mais souligne l’importance de la modération. Une consommation excessive, en particulier de bière et de spiritueux, peut entraîner des lésions hépatiques en raison de leur teneur élevée en sucre et en calories.
La modération est la clé
Il recommande de limiter la consommation de vin à 20 petits verres par mois, conformément aux lignes directrices de la British Heart Foundation, qui suggère de ne pas dépasser 14 unités d’alcool par semaine (soit l’équivalent de six verres de vin de taille moyenne). Enfin, Guttmann rappelle que le vin ne peut pas remplacer des habitudes saines et qu’il ne faut pas compter sur lui pour contrecarrer de mauvais choix alimentaires. (uv)
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