Le super-kern a approuvé vendredi une nouvelle série de mesures de soutien suite à la crise du coronavirus. Parmi celles-ci, plusieurs mesures fiscales pour stimuler l’investissement dans l’économie belge.
Ainsi, le ministre des Finances, Alexander De Croo (Open Vld), va instaurer un ‘tax shelter’ pour les PME et augmenter la déductibilité des investissements, a annoncé son cabinet dans un communiqué de presse envoyé vendredi soir.
‘Pour remettre notre économie à flot, entamer la relance et sauver un maximum d’emplois, nous avons besoin de nouveaux investissements. Le ‘tax shelter’ est un bon instrument pour soutenir les PME qui en ont plus que besoin aujourd’hui. C’est un nouveau ballon d’oxygène pour les PME et pour les investisseurs, c’est une façon intéressante d’investir. Grâce à une déductibilité accrue des investissements, de nouveaux investissements seront réalisés dans notre économie’, a déclaré le ministre De Croo.
Une déduction fiscale de 25%
Lancé il y a cinq ans, le ‘tax shelter’ valable pour les start-up et les scale-up va donc être également accessible aux PME impactées par la crise du Covid-19. Le but de la manœuvre est d’éviter que des investissements planifiés par des PME et des indépendants ne soient arrêtés.
La déduction pour investissements va passer ponctuellement à 25%. Une entreprise qui a investi en 2020 pourra donc déduire ce taux de sa base imposable, en plus de ses amortissements.
Le stock de la déduction pour investissement majorée de 20%, constitué lors de l’exercice comptable 2019, sera en outre transférable pour deux ans au lieu d’un an seulement, précise également le communiqué.
Événementiel
Par ailleurs, l’acompte de décembre 2020 ne sera pas exigé aux entreprises cette année afin que ‘toutes les liquidités disponibles puissent être mobilisées pour les missions clés’, indique le cabinet du ministre De Croo.
Enfin, le secteur de l’événementiel n’a pas été oublié. La déductibilité des frais d’organisation d’événements passera de 50% à 100% dans l’impôt des personnes physiques et dans l’impôt des sociétés, et ce jusqu’à la fin de l’année.
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