La section jeunesse du Finns Party (Parti des Finlandais) a lancé une pétition pour un référendum sur le fonds de relance de l’UE décidé en juillet. En cinq jours seulement, le groupe a recueilli 50.000 signatures, l’équivalent de 1,2% de la population.
Depuis 2012, toute initiative citoyenne qui recueille au moins 50.000 signatures de citoyens finlandais doit être prise en considération par le législateur. En 8 ans, il y a déjà eu 36 référendums, mais seulement deux d’entre eux ont entraîné une modification de la loi.
‘Une large acceptation du public est nécessaire’
Selon la section jeunesse du Parti des Finlandais, ‘le fonds de relance est certainement justifié en ces temps de crise économique, mais son champ d’application est trop large’. Ils estiment qu’il s’agit ‘d’une décision très importante d’un point de vue national. Son impact économique et social nécessite donc une large acceptation du public’. La manière dont l’argent sera dépensé et où il sera dépensé seront les facteurs décisifs.
La Finlande devra débourser 13 milliards d’euros en garanties de prêts et en subventions dans le cadre du plan de 750 milliards d’euros. Les parlements des États membres de l’UE devront approuver ces dépenses. Le Parti des Finlandais, deuxième plus grand parti de la législature, a d’ores et déjà indiqué qu’il essaierait de bloquer le plan.
Le paquet de 750 milliards d’euros comprend 390 milliards de subventions et 360 milliards de prêts. L’argent sera versé aux États membres par le biais de programmes budgétaires.
Ratification dans les parlements nationaux
La Finlande doit apporter 6,6 milliards d’euros de subventions et devrait recevoir environ 3 milliards d’euros. Le passif total de la Finlande s’élèvera à 13 milliards d’euros, dont une partie sera constituée de garanties.
Le Parlement européen a donné son feu vert en septembre au fonds de relance économique de 750 milliards d’euros.
Les États membres doivent maintenant approuver la décision à l’unanimité, après quoi les procédures de ratification pourront commencer dans les parlements nationaux. L’ensemble du processus devrait être achevé d’ici la fin de l’année. Un calendrier et une méthode de travail ont été décidés afin que le paquet puisse entrer en vigueur le 1er janvier.
Lire aussi: