Le Qatar, pays riche en gaz, a signé dimanche un accord de 470 millions de dollars pour la construction de sa première centrale solaire par une coentreprise incluant le géant français Total, a annoncé le ministère de l’Energie.
‘La capacité sera d’environ 800 mégawatts, soit 10% de la demande (nationale) en période de pointe’, a déclaré à la presse le ministre de l’Energie, Saad al-Kaabi. ‘Ce sera la plus grande centrale (solaire) construite par Total’, a de son côté indiqué le PDG du géant français, Patrick Pouyanné.
Classés parmi les plus mauvais élèves de la planète en terme d’empreinte écologique, les pays du Golfe, qui dépendent fortement du pétrole et du gaz, ont investi des dizaines de milliards de dollars dans des projets d’énergie ‘propre’, principalement dans le solaire et le nucléaire.
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La centrale Al-Kharsaah, qui sera érigée sur 10 km2 près de la capitale Doha, devrait être achevée en 2022, année de la Coupe du monde de football qui se déroulera dans le petit émirat de la péninsule arabique. Des entreprises d’Etat du Qatar contrôleront 60% du capital, Marubeni détiendra 51% du reste et Total 49%.
Le premier réacteur nucléaire bientôt actif
Al-Kharsaah est relativement modeste comparées à d’autres centrales solaires de la région. Celle de Sweihan, près de la capitale des Emirats arabes unis, Abou Dhabi, l’une des plus grandes au monde, produit 1.177 mégawatts.
Le premier réacteur nucléaire civil des Emirats arabes unis commencera lui à fonctionner d’ici ‘quelques mois’, ont indiqué lundi dernier des responsables du secteur énergétique de ce pays, après de nombreux reports liés entre autres au respect des normes de sécurité.
Le démarrage de ce réacteur, le premier des quatre formant la centrale nucléaire de Barakah, était prévu à l’origine fin 2017.
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