La nouvelle loi fiscale de Trump augmente considérablement le déficit public


Principaux renseignements

  • Le projet de loi fiscale de Trump prévoit un déficit de 2,4 trillions de dollars au cours de la prochaine décennie.
  • Elon Musk a condamné le projet de loi comme étant préjudiciable et irresponsable, appelant à une nouvelle mesure de dépense qui n’exacerbe pas la dette nationale.
  • L’analyse du CBO prévoit que 10 millions d’Américains ne seront pas assurés d’ici 2034 en raison des réductions importantes des dépenses liées à Medicaid et aux programmes d’aide alimentaire.

Une analyse du Congressional Budget Office révèle que le projet de loi fiscale de Donald Trump augmenterait considérablement la dette nationale américaine, prévoyant un déficit de 2 400 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Cette analyse intervient alors que des critiques s’élèvent au sein du parti républicain, notamment de la part d’Elon Musk.

Musk a condamné le projet de loi en le qualifiant de nuisible et d’irresponsable, appelant à une nouvelle mesure de dépense qui n’aggrave pas la dette nationale. Son opposition manifeste met en évidence la tension croissante qui entoure la législation.

Conflits internes autour du projet de loi

Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a reconnu les frictions avec Musk, mais a insisté sur les discussions en cours avec Trump concernant les critiques. Malgré les désaccords internes, la législation a été adoptée à la Chambre par une marge étroite le mois dernier, sans aucun soutien démocrate.

Le projet de loi prolonge les réductions d’impôts accordées par Trump en 2017 tout en mettant en œuvre d’importantes réductions des dépenses, ciblant principalement Medicaid et les programmes d’aide alimentaire. Certains représentants républicains ont notamment admis avoir négligé des sections clés du projet de loi, ce qui soulève des inquiétudes quant à son processus d’examen approfondi.

Conséquences prévues

L’analyse du CBO prévoit en outre que la législation entraînerait une augmentation substantielle du nombre d’Américains non assurés, qui dépasserait les 10 millions d’ici à 2034. Cette projection a été rejetée par la Maison Blanche comme étant partisane et politiquement motivée.

Le président de la Chambre des représentants, Johnson, a défendu le projet de loi en soulignant les réductions de dépenses sans précédent qu’il prévoit et en attribuant les préoccupations à un prétendu parti pris partisan au sein du CBO. Le Sénat devrait se pencher sur la législation dans les semaines à venir, en vue d’une version finale au début du mois de juillet.

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