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Le Premier ministre Bart De Wever (N-VA) répond aux critiques sur le budget : « C’était le plus faisable »

Bart De Wever (N-VA) s’est exprimé devant la commission des affaires intérieures au sujet des projets de budget du gouvernement. Il s’est défendu contre les critiques formulées à l’encontre des effets de remboursement calculés, mais il a également rappelé que des difficultés se profilaient à l’horizon.


Principaux renseignements

  • Le Premier ministre Bart De Wever (N-VA) s’est défendu aujourd’hui contre les critiques formulées à l’encontre des 7,9 milliards d’euros que le gouvernement souhaite économiser d’ici 2029 grâce aux effets de récupération.
  • En outre, il a prévenu que 2025 serait de toute façon un exercice budgétaire difficile.
  • Enfin, il a réitéré son souhait de ne pas inscrire de dépenses supplémentaires pour la défense dans le budget.

Les négociations gouvernementales – qui ont duré plus de six mois – ont largement tourné autour du tableau budgétaire difficile. Le nouveau gouvernement doit en effet réaliser des économies substantielles, car la Belgique se trouve depuis un certain temps sur le banc des pénalités européennes en raison de son déficit budgétaire supérieur à 3 pour cent du produit intérieur brut. À la mi-mars, le budget pluriannuel doit être soumis à la Commission européenne. Cette dernière jugera alors si les plans sont suffisamment ambitieux, et donc si des économies seront autorisées sur sept ans, ou si la Belgique se verra imposer une trajectoire encore plus stricte.

Effets de retour

Malgré les plans ambitieux, certains calculs du gouvernement sur le budget ont été largement critiqués ces dernières semaines. Le gouverneur de la Banque nationale, Pierre Wunsch, en fait partie. Ce dernier a remis en question de nombreux effets de retour sur investissement. Ceux-ci devraient rapporter 7,9 milliards d’euros d’ici 2029.

Pour ce faire, le gouvernement souhaite porter le taux d’efficacité à 80 pour cent. Actuellement, ce taux d’efficacité est de 73,5 pour cent. L’ambition de porter ce taux à 80 pour cent existait également chez Vivaldi, mais Bart De Wever pense que l’Arizona atteindra cet objectif.

« Je prends à cœur les critiques des experts. Il n’est pas facile d’être un expert, mais il est encore plus difficile de diriger un pays. Si j’avais seulement rédigé un accord, j’aurais fait encore plus de réformes structurelles. Mais c’est ce qui est le plus faisable dans un gouvernement de coalition. Personne ne doute que nos mesures produiront des effets de retour. D’ailleurs, en les calculant, nous prévoyons que le taux d’emploi de 80 pour cent ne sera atteint qu’après 2029 », a déclaré De Wever à Het Nieuwsblad.

Défense

Alors que des économies doivent être réalisées un peu partout, la défense recevra jusqu’à 1 milliard d’euros de plus dans les années à venir. Cette mesure était également nécessaire. En effet, la Belgique doit porter ses dépenses de défense au niveau de l’OTAN, soit 2 pour cent du produit intérieur brut (PIB). L’Union européenne exige également de ses membres qu’ils investissent davantage dans la défense.

C’est pourquoi Bart De Wever espère également que la Commission européenne, lorsqu’elle évaluera le budget belge, ne tiendra pas compte de ces dépenses de défense supplémentaires. Le tableau budgétaire de l’accord de coalition en tient également compte. Si ce n’est pas le cas, « les problèmes seront encore plus importants », a déclaré le premier ministre.

Quoi qu’il en soit, De Wever prévient qu’il faudra un certain temps avant que le budget ne soit vraiment en ordre. En raison du fait que le nouveau gouvernement n’est formé qu’en 2025, de nombreuses mesures d’économies ne peuvent pas entrer en vigueur cette année.

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