Principaux renseignements
- Le Kremlin condamne la suggestion de Friedrich Merz de livrer des missiles Taurus à l’Ukraine.
- Dmitri Peskov reproche aux capitales européennes de prolonger le conflit en Ukraine au lieu de poursuivre les négociations de paix.
- L’Allemagne n’a pas voulu fournir de missiles Taurus malgré les demandes répétées de Kiev.
Le Kremlin a exprimé sa désapprobation à l’égard de Friedrich Merz, le futur chancelier allemand, concernant sa déclaration suggérant la livraison potentielle de missiles à longue portée Taurus à l’Ukraine. Merz a indiqué qu’il était prêt à envisager une telle mesure si elle s’inscrivait dans le cadre d’un programme de soutien plus large convenu par les alliés européens. Bien que l’Allemagne ait été un important soutien militaire de l’Ukraine et lui ait fourni une aide financière substantielle, elle s’est abstenue de fournir des missiles Taurus malgré les demandes répétées de Kiev.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la position de Merz indiquait qu’une approche plus affirmée entraînerait inévitablement une escalade de la situation en Ukraine. Il a critiqué les capitales européennes pour leur manque d’intérêt à poursuivre les négociations de paix et à prolonger le conflit, a rapporté Reuters.
La discussion sur les livraisons d’armes allemandes se poursuit
Le missile Taurus, avec une portée opérationnelle supérieure à 500 kilomètres, surpasse de nombreux systèmes comparables, tels que le Storm Shadow franco-britannique. Sa taille plus importante que celle des missiles ATACMS fournis par les États-Unis permettrait théoriquement aux forces ukrainiennes de frapper des cibles situées loin derrière les lignes ennemies. Le chancelier allemand Olaf Scholz a déjà exprimé ses inquiétudes quant aux risques d’escalade potentiels liés au transfert de missiles Taurus à l’Ukraine.
Toutefois, Merz, chef de file du parti chrétien-démocrate victorieux aux élections fédérales de février, a contesté cette position. Il a préconisé que Scholz lance un ultimatum à Poutine, exigeant l’arrêt des attaques contre les infrastructures civiles ukrainiennes. En outre, Merz a suggéré que les missiles Taurus pourraient être utilisés pour cibler des sites stratégiquement importants, notamment le pont de Crimée, symbole de l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
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