Principaux renseignements

• Le plan de l’administration Trump impose des frais aux navires chinois entrant dans les ports américains.
• Les droits seront prélevés en fonction du poids de la cargaison ou du nombre de conteneurs et augmenteront sur une période de trois ans, à partir de 50 dollars par tonne.

L’administration Trump a annoncé un plan visant à imposer des droits de douane sur les navires chinois entrant dans les ports américains. Cette stratégie vise à renforcer l’industrie américaine de la construction navale et à contester la domination de la Chine dans ce secteur. Bien que l’USTR ait initialement proposé des droits pouvant atteindre 1,5 million de dollars par escale, il a opté pour une approche plus progressive. Les droits entreront en vigueur dans 180 jours et augmenteront progressivement au cours des trois années suivantes. Des inquiétudes subsistent quant au fait que ces mesures pourraient perturber davantage le commerce mondial, déjà sous la pression des politiques tarifaires du président Trump.

• Depuis janvier, l’administration Trump a imposé des droits de douane allant jusqu’à 145 % sur les produits chinois. Les autres pays sont soumis à un droit de douane général de 10 % jusqu’en juillet, ce qui signifie que les droits cumulés sur certaines importations chinoises pourraient atteindre 245 %.

Tarifs rigoureux

Les armateurs et les exploitants de navires chinois doivent s’acquitter de droits de plus en plus élevés : 50 dollars par tonne dans un premier temps, puis 30 dollars de plus par an pendant trois ans. Pour les navires construits en Chine, les redevances commencent à 18 dollars par tonne ou 120 dollars par conteneur, et augmenteront au cours de la même période. Les redevances sont plafonnées à cinq par an et par navire. Ces redevances ont entraîné une congestion importante dans les ports du monde entier.

• Marco Forgione, directeur général du Chartered Institute of Export & International Trade, souligne l’augmentation du trafic maritime et la congestion, en particulier au Royaume-Uni et dans l’UE. Il attribue cette augmentation au détournement de cargaisons initialement destinées aux États-Unis.

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