Le gouvernement fédéral est confronté à d’âpres négociations. En effet, vendredi soir – ou au plus tard la semaine prochaine – les ministres veulent annoncer un important accord de Pâques. Il s’agit de régler concrètement les points obscurs de l’accord de coalition. Pour mettre en œuvre ces mesures le plus rapidement possible, il est nécessaire d’obtenir un accord dans les plus brefs délais. Cet accord pourrait également inclure un accord sur les dépenses supplémentaires en matière de défense, bien qu’il soit également possible que les négociations à ce sujet soient reportées à une date ultérieure.
Principaux renseignements
- Le gouvernement fédéral souhaite parvenir à un accord sur certaines ambiguïtés de l’accord de coalition dans les prochains jours.
- Il s’agit notamment de questions telles que les pensions, le chômage et la fiscalité.
- Il n’est pas clair pour l’instant si un accord sur les fonds supplémentaires pour la défense fera partie de l’accord de Pâques ou non.
L’accord de coalition, conclu le 31 janvier, contenait un grand nombre de plans ambitieux et de mesures importantes. Cependant, de nombreux éléments n’ont pas été repris en détail dans cet accord de coalition. La discussion sur l’impôt sur les plus-values au cours des derniers mois a déjà montré que cela pourrait poser des problèmes par la suite.
Cinquante goulets d’étranglement
C’est la raison pour laquelle les ministres fédéraux se réunissent afin de trouver un accord sur les détails de l’accord de coalition. Jeudi, une réunion est prévue avec le noyau dur du cabinet, le Premier ministre Bart De Wever et les vice-Premiers ministres. Vendredi, il y aura des consultations avec l’ensemble du conseil des ministres. L’espoir est de parvenir à un accord de Pâques d’ici vendredi soir, mais tout le monde n’est pas aussi optimiste à ce sujet. Selon De Standaard, une cinquantaine de points d’achoppement subsisteraient, ce qui rendrait plus réaliste la conclusion d’un accord la semaine prochaine.
Lors de ces négociations, les contradictions des négociations gouvernementales ont refait surface. Vooruit penche plus à gauche, avec le soutien de cd&v et des Engagés. De l’autre côté, nous trouvons le MR, avec le soutien de la N-VA. Ces négociations devraient toutefois poser moins de problèmes que les négociations gouvernementales, car l’accord de coalition est assez clair quant à l’orientation des mesures envisagées. Leur mise en œuvre concrète, en revanche, est parfois encore sujette à discussion.
À l’ordre du jour
Les points d’achoppement comprennent de nombreuses questions qui ont été régulièrement évoquées dans les médias au cours des mois à venir. Il s’agit notamment de la limitation des allocations de chômage, mais aussi de la question de savoir si les jours de maladie comptent ou non comme des jours travaillés pour votre pension. Il est également question d’un nouveau cycle de réglementation fiscale.
Enfin, des questions plus importantes sont également à l’ordre du jour, telles que la réforme des pensions et la réforme fiscale.
Avec ou sans défense?
Outre toutes les questions décrites ci-dessus, un accord doit encore être trouvé au sein du gouvernement De Wever en ce qui concerne les dépenses de défense. Les cinq partis sont disposés à augmenter ces dépenses de 4 milliards d’euros cette année. En revanche, la question de savoir d’où viendra cet argent est beaucoup moins claire.
Au départ, l’intention était de traiter cette question en même temps que les autres questions budgétaires. En effet, en discutant de tout cela ensemble, les différentes parties pourraient plus facilement trouver des accords où chacun apporterait quelque chose. Pourtant, il semble qu’il y ait moins d’urgence en matière de défense en ce moment. En effet, suite à la promesse du Premier ministre Bart De Wever d’offrir un paquet de soutien d’un milliard d’euros à l’Ukraine, une certaine volonté s’est créée autour de cette question.
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