Le fabricant des Oreo accusé de distorsion de concurrence

Le chien de garde de la concurrence européenne enquête sur le fabricant de biscuits Mondelez. La multinationale aurait conclu des accords de prix et fait en sorte que certains produits ne puissent être vendus que dans certains pays.

En novembre déjà, des perquisitions avaient eu lieu dans les bureaux de Mondelez, notamment au siège belge de Malines. Cette semaine, l’entreprise et la Commission européenne ont confirmé qu’une enquête est en cours.

Un porte-parole de la Commission a déclaré sur le site Internet d’Euractiv que le producteur, entre autres, de Lu, Milka et Oreo pourrait avoir commis des violations dans le domaine des ventes transfrontalières.

AB InBev

La société aurait cessé de vendre certains produits dans certains pays, une pratique dont s’était rendu coupable AB InBev l’année dernière. Dans ce dernier cas, le géant de la bière avait abusé de sa position dominante sur le marché belge en entravant les importations venues des Pays-Bas et de France où ses produits sont vendus moins cher. La motivation de Mondelez n’est pas claire, mais la pratique est interdite dans l’Union européenne.

Cependant, lorsque l’enquête a commencé en novembre, on parlait de fixation des prix et de marché noir. Mondelez aurait effectué pendant des années des livraisons en noir, notamment aux commerçants d’Europe de l’Est, mais aussi à certains discounters allemands.

Il n’y a pas de date limite pour l’enquête. Sa durée dépendra de la coopération de Mondelez, a déclaré le porte-parole de la Commission européenne.

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