Principaux renseignements
- Le taux de chômage au Royaume-Uni a atteint 4,5 pour cent, son niveau le plus élevé depuis près de quatre ans.
- Les cotisations patronales à l’assurance nationale et l’augmentation du salaire de subsistance ont contribué à la hausse du chômage, en particulier pour les emplois dans le secteur de la construction.
- La croissance des salaires passe de 5,7 pour cent à 5,6 pour cent, ce qui soulage quelque peu le comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre dans un contexte de ralentissement du marché du travail.
Le taux de chômage au Royaume-Uni atteint 4,5 pour cent
Le taux de chômage au Royaume-Uni a atteint son niveau le plus élevé depuis près de quatre ans, soit 4,5 pour cent au premier trimestre de cette année. Selon l’Office des statistiques nationales (ONS), cette augmentation est le signe d’une tendance au ralentissement du marché de l’emploi.
L’augmentation des cotisations patronales à l’assurance nationale et l’augmentation du salaire de subsistance au niveau national sont des facteurs qui y ont contribué. L’ONS a également fait état d’une baisse significative des offres d’emploi, de 5,3 pour cent par rapport à la même période de l’année dernière, qui a principalement touché le secteur de la construction.
Bien que la croissance des salaires reste supérieure aux normes historiques (5,6 pour cent), elle s’est légèrement modérée par rapport au trimestre précédent. Cette modération pourrait soulager le comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre, qui s’inquiète des pressions salariales soutenues malgré la réduction des taux d’intérêt la semaine dernière.
D’autres preuves du ralentissement du marché du travail sont apparues avec une baisse des emplois salariés et une diminution de l’emploi dans les secteurs du commerce de détail et de l’hôtellerie – des secteurs qui ont connu une croissance salariale plus rapide en raison de l’augmentation du salaire minimum.
L’ONS a constaté une légère baisse de l’inactivité économique, mais celle-ci reste supérieure aux niveaux d’avant la pandémie. Des inquiétudes subsistent quant à l’impact de l’augmentation des cotisations patronales à l’assurance nationale sur la sécurité de l’emploi et les salaires.
La confiance des entreprises reste faible dans un contexte d’incertitude nationale et mondiale importante.
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