Le Canal de Suez envisage une réduction de 15 pour cent sur les frais de passage


Principaux renseignements

  • L’Autorité du canal de Suez envisage une réduction de 15 pour cent sur les droits de transit pour les navires éligibles.
  • Cette réduction vise à encourager l’augmentation du trafic maritime dans le canal et à maximiser les avantages économiques.
  • La Jordanie a demandé à la Compagnie du canal de Suez de construire une grande rampe de lancement, dont les travaux sont déjà en cours.

L’Autorité du canal de Suez envisage d’accorder une réduction de 15 pour cent sur les droits de transit aux navires éligibles pour une période de 90 jours à compter du 15 mai. Cette initiative, actuellement à l’étude par le président de l’autorité, Osama Rabie, vise à encourager l’augmentation du trafic maritime dans le canal. Rabie s’attend à ce que le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi donne son accord officiel dans les jours à venir.

L’Autorité du canal de Suez souligne son engagement à maximiser les avantages économiques et à renforcer la confiance mondiale dans cette voie d’eau vitale. Rabie a souligné que le transit d’un nombre quelconque de navires apporte des avantages significatifs à l’Égypte. Il a fait remarquer que 30 navires traversent actuellement le canal chaque jour pour le compte d’une grande agence maritime française, ce qui prouve que le canal continue de fonctionner malgré les tensions régionales.

Stabilité en mer Rouge cruciale pour la navigation

Les compagnies maritimes internationales attendent avec impatience le rétablissement de la stabilité dans la région de la mer Rouge pour permettre la reprise d’un trafic maritime normal par le canal de Suez. Rabie a également révélé que la Jordanie a demandé à la Compagnie du canal de Suez de construire une grande vedette, les travaux sur ce projet étant déjà en cours.

Ce rabais constitue une réponse stratégique à la baisse notable des recettes du canal l’année dernière. Les perturbations liées aux conflits en mer Rouge, notamment le ciblage des routes maritimes par des groupes tels que les Houthis du Yémen, ont contribué à ce ralentissement. Des efforts diplomatiques récents, tels qu’un cessez-le-feu négocié par Oman, ont contribué à créer les conditions nécessaires à la mise en œuvre de cette mesure. Toutefois, tout en atténuant les risques dans la région, ces accords excluent certaines parties, ce qui souligne la complexité persistante des engagements navals au Moyen-Orient.

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