Le bonheur est génétique

Certains des pays les plus pauvres du monde sont au sommet de l’échelle internationale du bonheur – et maintenant, certains scientifiques pensent savoir pourquoi, rapporte le Times. Il semble qu’il existe un gène variant spécifique – un « allèle » – qui régule les plaisirs sensoriels et réduit la souffrance. Plus celui-ci est présent au sein d’une population, et plus celle-ci a tendance à être heureuse.Une équipe de chercheurs venant de Bulgarie et de Hong-Kong ont découvert que le Ghana, le Mexique et le Nigéria possèdent tous des populations présentant une plus grande fréquence de cet allèle particulier, et qu’ils se classent au sommet de l’échelle du bonheur.En revanche, la présence de ce gène est plus rare en Jordanie, en Iraq, à Hong-Kong, en Chine, en Thaïlande et à Taiwan, des pays dont les populations sont les plus réticences à se définir comme très heureuses. La même analogie peut être faite en Europe: les population du Royaume-Uni, de la Suède et des autres pays nordiques témoignent d’une plus grande fréquence de cet allèle, tout en figurant plus haut sur l’échelle du bonheur que leurs cousins d’Italie ou de n’importe quel pays du Sud.

Les exceptions

Cependant, les chercheurs ont remarqué que la prédominance de l’allèle vertueux n’est pas toujours un facteur déterminant. On le retrouve assez souvent en Russie, où les gens ne sont pas très heureux. Mais la morosité russe s’explique sans doute par la situation politique et économique compliquée du pays.Les niveaux de bonheur ont aussi récemment chuté en Egypte, probablement à cause des bouleversements politiques, soupçonnent les scientifiques.

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