Principaux renseignements
- Le bénéfice de Siemens a bondi de 52 pour cent à 3,9 milliards d’euros en raison de la vente d’Innomotics.
- Les bénéfices industriels ont diminué de 8 pour cent pour atteindre 2,5 milliards d’euros, en raison de la faiblesse du secteur de l’automatisation.
- Le chiffre d’affaires a augmenté de 3 pour cent pour atteindre 18,4 milliards d’euros, grâce à l’infrastructure intelligente et à Healthineers qui ont obtenu de bons résultats.
Siemens a enregistré une hausse significative de ses bénéfices au cours du premier trimestre, principalement grâce à la vente de sa filiale Innomotics. Cela a contribué à une augmentation de 52 pour cent du revenu net par rapport à l’année précédente, atteignant 3,9 milliards d’euros. Le produit de la transaction Innomotics s’est élevé à 3,1 milliards d’euros, ce qui a permis de compenser efficacement la baisse de performance du segment industriel.
Malgré ce résultat financier positif, Siemens a enregistré une baisse de 8 pour cent du bénéfice d’exploitation de ses activités industrielles, qui s’est établi à 2,5 milliards d’euros. Ce recul est largement dû à la faiblesse persistante du secteur de l’automatisation, même si des signes de reprise se font jour. En particulier, la réduction des stocks progresse sur le marché crucial de la Chine.
Performances financières
Siemens reste optimiste quant à ses performances globales et a réaffirmé ses prévisions annuelles, ce qui a entraîné une première hausse du cours de l’action.
Le chiffre d’affaires du trimestre a atteint 18,4 milliards d’euros, soit une augmentation de 3 pour cent par rapport à la même période de l’année dernière, hors ajustements de change et de portefeuille. Ces résultats ont dépassé les attentes des analystes. Les divisions Intelligent Infrastructure (SI) et Siemens Healthineers ont été les plus performantes.
Performances variables
Digital Industries (DI), qui englobe à la fois l’automatisation et les solutions logicielles, a dû faire face à une baisse à deux chiffres de son chiffre d’affaires en raison d’une faible demande et de niveaux de stocks élevés en Europe et en Chine. Cependant, les développements positifs comprennent les attentes de normalisation des stocks sur le marché chinois d’ici la fin du deuxième trimestre.
Les prises de commandes globales de Siemens ont surpris positivement malgré une baisse de 7 pour cent pour atteindre 20,1 milliards d’euros, dépassant ainsi les prévisions du marché. Cette baisse a été principalement attribuée à la division Mobilité, qui avait bénéficié d’importantes commandes l’année précédente. À l’inverse, Digital Industries a fait preuve de reprise avec un regain de nouvelles affaires dans le domaine de l’automatisation et une croissance significative dans le segment des logiciels.
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