La banque coopérative NewB n’a pas réussi, comme prévu, à réunir les 40 millions d’euros de capitaux supplémentaires nécessaires auprès d’investisseurs importants. C’était une exigence de la Banque nationale pour conserver sa licence bancaire. La suite des opérations n’est très pas claire. Un scénario serait que NewB continue en tant que coopérative, mais plus en tant que banque.

NewB, une banque dans laquelle quelque 117.000 coopérateurs ont investi, avait déjà laissé entendre ces dernières semaines qu’aucun nouveau fournisseur de capitaux important n’émergerait, mais espérait persuader des acteurs institutionnels par le biais d’une campagne auprès de ses membres. Il s’agissait notamment de rechercher des véhicules d’investissement des gouvernements régionaux (Wallonie et Bruxelles), mais pour l’instant personne ne mord à l’hameçon, a annoncé L’Echo.

La Banque nationale a fixé au 30 septembre la date limite de mise en œuvre d’une augmentation de capital de 40 millions d’euros, destinée à renforcer les fondements financiers de la banque coopérative (déficitaire). Maintenant que ce délai est passé, une révocation de la licence bancaire – une licence pour laquelle NewB a travaillé pendant des années – semble désormais inévitable.

« L’argent des clients en sécurité »

NewB souligne que les économies de ses quelque 20.000 clients titulaires de comptes sont en sécurité et que la banque ne fera pas faillite.

Ce faible nombre de clients est le point faible de la banque depuis plusieurs années. Ce chiffre est bien inférieur à son propre objectif de 100.000 clients et indique également que la grande majorité des 117.000 coopérateurs ont choisi de ne pas devenir clients, à la grande déception des dirigeants de NewB. On ne sait pas combien il resterait aux coopérateurs en cas de démantèlement et de dissolution totale de l’entreprise.

La banque éthique est un projet d’OSC et d’ONG qui remonte à 2011. Ce n’est que depuis le printemps 2021 que NewB développe de véritables activités bancaires.

BL