Qui n’a jamais rêvé de voler ? En 1965 déjà, la scène où James Bond s’envole dans Opération Tonnerre avec son réacteur dorsal (jetpack) avait marqué une génération de spectateurs. Deux décennies plus tard, William Suitor survolait le stade olympique avec le rocketbelt (ceinture-fusée) pour l’ouverture des Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles devant des spectateurs médusés. Mais le projet avait été ensuite abandonné à cause de sa durée de vol trop limitée de 30 secondes.

Qui n’a jamais rêvé de voler ? En 1965 déjà, la scène où James Bond s’envole dans Opération Tonnerre avec son réacteur dorsal (jetpack) avait marqué une génération de spectateurs. Deux décennies plus tard, William Suitor survolait le stade olympique avec le rocketbelt (ceinture-fusée) pour l’ouverture des Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles devant des spectateurs médusés. Mais le projet avait été ensuite abandonné à cause de sa durée de vol trop limitée de 30 secondes.

Grâce à la compagnie JetPack Aviation, ce vieux rêve de l’humanité revit : une nouvelle version de son jetpack est annoncée pour 2018 – certes, pour ceux prêts à débourser 300 000 euros.L’entrepreneur australien David Mayman, le PDG de la compagnie, travaille depuis une dizaine d’années sur ce projet avec son partenaire Nelson Tyler, qui a notamment travaillé sur le rocketbelt des JO de 1984.Souvenez-vous qu’en 2015 déjà, JetPack Aviation présentait à New York son prototype appelé JB-9 capable de voler une dizaine de minutes. Lors du vol de démonstration, David Mayman avait survolé la rivière Hudson avant de s’approcher de la statue de la Liberté : la vidéo diffusée sur Youtube avait récolté plus de 2 millions de clics.Un an plus tard, cette même société présentait à Monaco le JB-10, son nouveau jetpack d’une autonomie de vol d’environ 10 minutes. « Nous espérons le commercialiser au premier trimestre 2018, aux alentours de 300 000 euros », précise Alain Cruteanschii, le directeur d’Aerostar Monaco, la société qui distribuera ce jetpack en Europe.